Vacances à la mer, partie 2 : Venez voter !

Voilà enfin les textes reçus pour cette deuxième partie du concours. Vous n'aurez pas grand chose à lire... il n'y en a que 2 ! A vous d'élire le meilleur des deux ! Petit rappel, il s'agit de la suite du texte gagnant de la partie 1.

Sans plus attendre, voilà les textes.

Texte 1

Citation :: Aussitôt que j'eus entendu la personne venir, je m'empressai de cacher le message sous le sable. Le bruit des battements de mon cœur résonnaient de plus en plus fort. Puis je me rendis compte que ce tas ne semblais pas naturel. Après un regard furtif autour de moi, je déplaçais de mon pied le sable, j'aplatissais la forme, puis, je laissai une trace de pas franche sur le tout. Je ne savais même pas pourquoi je la cachais après tout, mais bon, prudence est mère de sureté.

Puis, je m'accroupis par terre, les bras entourant mes genoux, accrochés l'un à l'autre. Ma respiration devint plus calme, de façon à ce que je puisse écouter la personne venir. Qui cela pouvait-il bien être ? Ma petite soeur avait un pas bien plus léger, ma mère devait s'occuper d'elle et mon père avait un rythme plus rapide. Ma grand-mère ne sort jamais de ses fourneaux, mon cousin et sa petite amie de leur chambre et son petit frère passait le plus clair de son temps à embêter ma petite sœur. Le bruit devenait de plus en plus fort et mon cœur semblait se synchroniser avec lui. C'est alors qu'un visage se fit apparaître à quelques mètres, derrière la dune où j'écoutais les bruits de pas. Elle avait à peu près mon âge, les cheveux long et les yeux d'un bleu plus profond que celui de la mer. Je décidai de l'aborder.
-Bonjour, tentais-je, d'une voie hésitante.
-Bonjour...
Elle avait l'air énormément triste. Puis elle passa son chemin. J'étais à la fois troublée et soulagée, j'allais pouvoir ressortir le message que j'avais trouvé précédemment ! Je tâtai le petit tas de sable dans lequel je l'avais caché, tout en regardant la fille s'éloigner de moi. Au moment où je reconnus les contours de la trace de mon pied, mon regard se détourna aussi tôt de l'image de la fille pour regarder attentivement le message. Le papier était humide et avait prit une couleur jaunâtre... Qu'est-ce qu'il pouvait bien y avoir de marqué ? Une carte au trésor ? Un appel à l'aide ? Un canular ? Après tout, moi-même, petite, j'ai souvent fait ce coup à ma petite sœur et j'en rigolais bien. Mais là, c'était différent... le papier semblait réellement avoir prit l'humidité durant de longues heures. Soudain, un cri de douleur retentit derrière moi. Je reconnus facilement la fille que j'avais abordée il y a quelques minutes, à côté d'un rocher. Hm... pas n'importe quel rocher... celui ou j'avais... cassé la bouteille !!
-Ça va ? demandais-je, effarée.
-Aïe, je crois bien que j'ai marché sur quelque chose de tranchant...
Je la vis tenter de s'appuyer sur le rocher, en posant sa main sur celui-ci.
-Non ! Ne pose pas ta main là !
-Aïe !
Trop tard, elle s'était coupée une deuxième fois.
-Il y a des morceaux de verres partout ici ! Marche vers moi et regarde où tu mets les pieds, disais-je, gênée.
Elle tenta un pas pour se sortir de là mais arrêta tout de suite sa jambe, pour la poser quelques centimètres plus loin. Son regard parcouru furtivement les environs du rocher, puis, un pas après l'autre, elle s'en éloignait. Elle arriva finalement près de moi. Tout de suite, je lui pris une main, je passai son bras sur mes épaules et je l'aidai à marcher. Nous nous arrêtâmes après trois mètres.
-Ca va ? redemandais-je, désolée.
-Oui... merci pour ton aide.
J'observai son regard qui se posa d'abord sur les bouts de verres, visibles grâce aux reflets qu'ils engendraient, puis sur le bout de papier que je tenais dans ma main.
-Qu'est-ce qu'il s'est passé là ? Les bords de ces morceaux de vers ont visiblement pris un choc récemment...
Puis, son regard se déposa encore une fois sur le morceau de papier que je tenais dans la main. Son regard se transforma, il passa du regard triste au regard qui cherche à comprendre ce qu'il se passe. Puis, une inspiration se fit entendre et sa bouche s'ouvrit.
-C'est toi qui a fait ça ?
-Oui... répondis-je, gênée. C'est ridicule, je sais, et puis c'est sûrement une blague.
-Sûrement, me répondit-elle aussitôt.
-Mais pour l'instant on s'en fiche, reste la. Chez moi, il y a de quoi désinfecter, je vais chercher ça... ne bouge pas hein ?
-Je ne pense pas que j'irais loin de toute manière, me répondit-elle, en riant. C'étais le premier de ses sourires que je voyais.
-Très bien, à tout de suite.
Je courus à ma maison tout en glissant le morceau de papier au fond d'une poche de mon pantalon. Toute ma famille s'était comme d'habitude réunie dans le salon, ce qui m'évitait de devoir tous les saluer pour accéder à la sale de bains. J'ouvris la porte, quelques cotons étaient déjà au bord du lavabo. J'ouvris le tiroir en dessous de celui-ci, mais rien. Très vite, je le refermai, puis je passai à celui du dessous... puis celui du dessous, encore celui du dessous, pour finalement regarder dans le placard au dessus de ma tête. J'aperçus le bouchon vert derrière les crèmes antirides de ma grand-mère, puis je redescendis les escalier. Mon premier réflexe en sortant de ma maison fut de vérifier si elle était encore là. Je fus soulagée quand je distinguai sa chevelure au loin. Arrivée à ses côtés, je m'accroupis à son niveau en versant un peu d'alcool sur le coton.
-Euh... ma mère me dit que ca ne fait pas mal, mais sur une plaie comme la tienne, je ne sais pas...
-C'est pas très grave, attends, donne moi le coton.
Je lui tendis la mains et elle attrapa le coton aspergé d'alcool pour finalement le passer franchement sur sa plaie. Un petit crispement de visage se fit sentir.
-Merci beaucoup, me dit-elle, soulagée d'avoir finit.
-Non non, ce n'est rien... désolé d'avoir cassé la bouteille là-bas.
-Tu as lu le message ?
-Non... pas encore.
-Qu'est-ce que tu attends, me demanda-t-elle, ayant l'air encore moins triste qu'avant, peut-être même intéressée.
-Très bien.
J'ouvris le papier au niveau du premier plis. Elle attrapa le morceau de droite, moi le morceau de gauche. Puis le papier se déplia de lui même.

Texte 2

Citation :: Je reculai un peu et me cachai derrière la poubelle. Comme quoi, elle aurait servi a quelque chose finalement !
En tendant l'oreille, je parvenais à entendre le bruit du sable repoussé par des pas. Je me demandai qui cela pouvait bien être. Un touriste égaré ? Un promeneur solitaire en quête de tranquillité ? Je n'avais peut-être pas tout à fait tord sur ce point-là néanmoins jamais je n'aurais pensé à cette personne. La vue de ses cheveux blonds en bataille et de son air bronzé me stupéfia. C'était mon cousin !
Mon étonnement grandit lorsque je me rendis compte qu'il était bel et bien seul. Mais où était donc la grande perche avec qui il passait 100% de son temps ? Se seraient-ils brouillés ? Je ne pouvais m'empêcher de sourire. Peut-être les vacances allaient finir sans remarques moqueuses de mon cousin suivies systématiquement d'un gloussement bêta de sa copine. J'essayai de m'imaginer la scène d'un repas avec les deux ex-amoureux boudeurs et les questions incessantes du reste de la famille qui ne manqueraient de fuser en voyant ce changement d'attitude. Si je l'avais pu, j'aurais éclaté de rire ! Mais ce n'était pas le moment de se faire remarquer.
Mon cousin, puisqu'il s'agissait bien de lui, me tournait le dos. Il s'était avancé jusqu'à la mer et semblait regarder les vagues. Chose étrange, il se tenait exactement à l'endroit où j'avais été quelques instants plus tôt pour faire mes ricochets.
Il portait des tongs et piétinait sur place. Tout à coup, il s'avança de plusieurs pas dans l'eau et sembla scruter les flots. Puis il secoua la tête et recula.
Que cherchait-il ? Une pensée me frappa, je regardai la bouteille que je tenais toujours à la main. Non, c'était absurde ! Pourtant, une petite voix me dit qu'il existait une probabilité. Faible mais quand même possible. La bouteille était destinée mon cousin.
Mon regard passa de la bouteille à mon cousin, de mon cousin à la bouteille. Que pouvait-elle donc contenir ? Qui l'avait lancée ?
Ces questions restaient sans réponses tant que je n'avais pas le message à l'intérieur. Et ce n'était pas avec mon cousin tout proche que j'allais pouvoir l'ouvrir avec bruit. Vu que la méthode douce ne fonctionnait pas, il fallait que je prenne mon mal en patience.
Je réfléchis à l'idée qui m'était venue. L'adjectif "loufoque" ne pouvait mieux convenir. Il était tout simplement incroyable de penser que mon cousin puisse savoir avec exactitude où une bouteille lancée à la mer arriverait. Je n'étais pas une spécialiste des courants marins dans le coin, ni même ailleurs, mais je ne pensais pas qu'ils soient à ce point précis. Néanmoins, il y a quelques années, du temps où on avait encore des voisins, mon cousin avait fait du kayak avec eux. Ses connaissances étaient donc un peu plus étendues que les miennes.
Restait à savoir d'où cette bouteille pouvait venir. La plage sur laquelle on était se situait un peu en retrait par rapport au reste du littoral, formant un arrondi incurvé vers l'intérieur. Vu la direction du vent, je pouvais supposer que les courants de la droite. Ces hypothèses ne m'avancèrent pas à grand-chose, je ne connaissais personne habitant ce coin.
Alors que j'étais plongée dans ms réflexions, mon cousin s'était mis à marcher le long de l'eau. Je lui laissai un peu d'avance et le suivit de loin. Car outre le mystère de la bouteille qui n'était peut-être, voire sûrement, qu'une invention de mon cerveau un brin dérangé, il restait la question pas moins étrange de la copine. Où pouvait-elle bien être ?
Après plus d'un quart d'heure, j'en eu marre de suivre mon cousin. Il n'arrêtait pas de stopper, de se baisser observer un coquillage, de tourner la tête vers la mer, de se remettre à marcher, de faire mine de regarder en arrière, me fichant une frousse pas possible à l'idée d'être découverte. Dans ce cas-là, aucun doute qu'il n'aurait pas apprécié de s'apercevoir que je l'espionnais depuis un certain temps.
Alors qu'il se baissait pour la énième fois, je pris la décision de grimper une des petites dunes qui délimitaient la plage pour rejoindre un sentier et retourner à la maison. En plus, j'arriverais à la bonne heure, le goûter serait sûrement servi.
Je jetai un dernier coup d'œil vers mon cousin et ouvrit les yeux en grand. Cette fois-ci, ce n'était pas pour un vulgaire coquillage qu'il s'était accroupi. Il tenait entre ses mains un truc rouge à drôle de forme qui- mes sandales ! Je les avais complètement oubliées celles-là ! Je les avais laissées dans le sable plus tôt dans l'après-midi me disant qu'elles m'encombreraient plutôt qu'autre chose. Quelle idiote j'avais fait ! Là, pour le coup, elles me gênaient ces fichues chaussures !
La première réaction de mon cousin fut de se retourner. La première chose qu'il vit fut moi, sa cousine, plantée sur la plage à quelques mètres derrière lui, les yeux écarquillés et la bouche grande ouverte. Comme un miroir, il fit de même pendant une fraction de seconde puis referma la bouche et fronça les sourcils. Aïe, ennuis commençaient.
Il détourna son regard mauvais de moi une poignée de secondes, le temps de se baisser ramasser l'autre sandale, puis se dirigea vers moi à grands pas. Sachant qu'il ne servirait à rien de tenter de fuir, je restai plantée à attendre que la tempête s'abatte sur moi.

-C'est à toi ça, non ? me dit-il en montrant mes chaussures.

Je hochai la tête en silence, mal à l'aise avec mes pieds nus sur le sable.

-Tu faisais quoi ?
-Je… je me baladais sur la plage. J'en ai bien le droit, non ?!

Je le regardai dans les yeux avec un air que je voulais déterminé. Après tout, j'avais effectivement le droit de me trouver là en même temps que lui sans qu'il n'en sache rien ! Et qu'est-ce qu'il faisait là lui ?
Bizarrement, il ne tint pas compte de ma vox agressive et prononça un "oui-oui" pensif. Alors que j'ouvrai la bouche pour lui demander ce qu'il faisait là, seul, il me posa une nouvelle question.

-T'aurais pas vu Tatiana ?

La Tatiana en question était la copine de mon cousin. Sa demande me confirma mes hypothèses sur une dispute. Ils s'étaient fâchés et il la cherchait pour lui présenter ses excuses.

-Non, je n'ai vu personne. Elle n'est pas avec toi ?

Il fallait l'avouer, j'étais méchante. Cette dernière phrase n'était qu'une pique destinée à l'embêter. Comme si je ne voyais pas qu'il n'était pas accompagné ! Néanmoins, la dire me procura un certain plaisir, c'était une vengeance de toutes ses méchancetés. Elle ne déclencha pourtant pas la réaction escomptée. Mon cousin prit un air soucieux.

-Non, elle n'est pas avec moi, elle… elle a disparut.

Bonne lecture et bonnes fêtes de fin d'années !

T'as pas mis le sondage Kyoko-chwan ^^
C'est peut être voulu remarque? ^^'
Bon boulot aux deux posteurs, c'est travaillé ^^
J'tenterais de participer au prochain si ça tombe pas pendant une crise de flemmardise et surtout pendant des bacs blancs ^^'

Faudrait faire le vote avant son retour, sinon elle va me frapper.

Moi je vote pas si c'est pas anonyme XD
Mais c'est chiant je peux pas faire le sondage ç_ç
Chuis un modo useless xD

Voilà, j'ai installé le sondage =)

Merci madammeeeuh

Les auteurs sont sensés rester anonymes ? ^ ^'

Tu dois pas influencer les votes è.é !
Donc tu peux dire que t'as participer mais pas dire qui à écrit quoi xP

J'ai failli faire une gaffe alors xD
Je ne dirais rien^^

Kiru Kyosuke a écrit:: T'as pas mis le sondage Kyoko-chwan ^^
C'est peut être voulu remarque? ^^'
Bon boulot aux deux posteurs, c'est travaillé ^^
J'tenterais de participer au prochain si ça tombe pas pendant une crise de flemmardise et surtout pendant des bacs blancs ^^'

Non, c'était pas voulu l'absence de sondage... je m'en suis rendue compte dans la voiture qui m'élognait d'internet, trop tard. Merci Bella !
Pour les bacs blancs... je ne pouvais pas deviner ^^' Et je ne pouvais pas attendre plus Neutral

Allez les gens, viendez voter !

» Quelle partie du forum aimez-vous?