LE fofo des tarés !
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Le fofo des tarés : créé par des tarées, pour des tarés!
 
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 [Fic] Les chroniques de Lokdaille

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chuck norris
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MessageSujet: [Fic] Les chroniques de Lokdaille   [Fic] Les chroniques de Lokdaille Icon_minitimeLun 10 Nov - 11:48

alors voila c'est une histoire que j'ai écrite il y a deux ans et que je ne cesse de continuer d'imaginer dans ma tête, je tient a signaler a Greed qu'il n'est pas obliger de répondre vue qu'il a déja vue cette histoire (seulement avec les cour c'est pas souvent facile d'écrire ^^)


PROLOGUE
Une ombre dans les ténèbres




Un vent chaud, soufflait dans les cavernes du royaume des ténèbres, transportant où bon lui semblait, l’odeur putride de cadavres en décompositions mêlée à la cendre et au sang.
Les parois de ce lieu étaient d’un rouge sombre, tacheté de multiples galeries, et recouvertes en certains endroits d’une multitude de squelettes, figés dans la roche pour l’éternité dans une agonie sans fin. Le plafond était maculé de stalactites sombres aussi tranchants que des lames, faisant penser à une main de mort prête à s’abattre et à ôter la vie à chaque instant. Le sol était un large réseaux de routes emmêlés les une sur les autres au milieux desquelles se trouvaient de gigantesques fournaises, seules éléments de se monde cauchemardesque capables de chasser l’obscurité qui hantait l’atmosphère, et dont les flammes obscures, coloraient les mur d’une teinte orangée, faisant ainsi danser les ombres des rochers tel des spectres prisonniers de ce lieu maudit.
L’une d’entre elles sembla échapper au maléfice qui régnait en ce lieu. Bondissant d’une des galeries, elle se faufila hâtivement à travers le large réseau qui superposait les fournaises.
Sa longue cape noire claquait l’air et la capuche qui recouvrait son visage ne se détacha à aucun moment devant la précipitation de l’inconnue, d’où seules, quelques mèches couleur blé en dépassait.
Celle-ci tenait dans l’une de ces mains une épée au pommeau d’ivoire blanc comme la neige reliait par une lanière de cuire à son poigné, et dont la lame en argent pure reflétait des contrastes bleu et mauve à la lueur des flammes. Tandis que dans l’autre, elle étreignait un étrange paquet enveloppé de draps avec force
L’ombre se précipitait entre les dédales de pierres, voyageait à travers les innombrables cavernes, et ne s’autorisait que quelques haltes lorsqu’il lui fallait retrouver son chemin au milieu de cet immense labyrinthe. Elle savait néanmoins que s’attarder lui coûterait un cher prix, et préféra redoubler d’effort plutôt que de reprendre son souffle.
Apres une longue course effrénée, l’ombre finit par arriver devant une porte immense, entièrement faite de métal et gardée de chaque côtés par deux monstrueuses statuts noires.
Celles-ci étaient aussi grandes que la porte qu’elles surveillaient, et représentaient deux molosses bicéphales en position d’attaque. Leurs têtes étaient surplombées de deux paires de cornes gigantesques au niveau desquelles retombait une épaisse et longue crinière écailleuse, hérissée à la manière d’un chat. Leurs yeux, bien que fait de roche, brillaient d’une lueur malsaine. Leurs crocs acérés, et leurs puissantes griffes pouvaient facilement trancher et broyer n’importe quoi, tendit que les trois longues queues fourchues dont elles étaient pourvut étaient figées dans le temps. L’ombre- qui à leur coté ressemblait à une fourmi- ne daigna pas jeter un regard sur ces gardiens de pierre, et continua sa course.
Lorsqu’elle eut franchit les large portes que gardaient les molosses, une vaste salle circulaire s’offrit à elle. Celle-ci était complètement différente du reste de ce Monde, l’ambiance et l’atmosphère qui régnaient dégageaient une chaleur bénéfique et en même temps une forte puissance mystique. Devant elle se dressait un grand escalier de marbre en arc de cercle, les murs gris pâle étaient teintés d’un nombre incalculable de symboles rupestres, alors que le plafond était un large dôme, dont le centre offrait l’unique vision sur le monde extérieur. Le ciel était dégagé, et permettait ainsi a l’ombre d’apercevoir les deux Lune qui progressivement se rapprochaient de leur union, alors que par-dessus, se cachait le monde sur lequel elle avait toujours vécut, et pour lequel elle devait faire se sacrifice aujourd’hui.
Les Lunes étaient sur le point de s’aligner comme elles le font à chaque année, ce que l’ombre attendait avec impatience. Leurs rayons baignaient le centre de la pièce d’un faisceau argenté, la où se trouvait un étrange cercle dont la taille pouvait englober une armée entière, et dont l’énergie qui s’en dégageait semblait être la source de puissance de la salle composé de six symboles.
L’ombre se précipita à nouveau pour dévaler les escaliers, et se hâta vers le cercle alors que l’union des Lune approchait de seconde en seconde. Elle s’agenouilla devant se cercle de lumière, et y déposa délicatement le paquet qu’elle portait depuis tout se temps.
La lumière permit d’y discerner un nourrisson paisiblement endormit, qui, malgré la course effréné de son porteur, n’avait à aucun moment ouvert les yeux. L’innocence qui émanait de l’enfant rendait une partit des forces perdus par son porteur lors de son parcourt. Cette dernière reprit progressivement et rapidement son souffle, et contempla le visage angélique de l’enfant qu’elle allait voir disparaître pour toujours. Néanmoins, il était impératif pour elle de réaliser un tel sacrifice, il en valait de la survit de l’univers et de toutes les vies qui y résidaient. Mais commettre un tel acte lui demandait une force plus grande que toutes celles qu’elle à employer jusqu’ici.
Elle finit par s’humecter le pouce et fit le signe de la croix sur le front du nouveau-né, tandis que d’un un chuchotement qui trahissait sa peine, elle pria pour l’enfant:
- In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Amen.
Puis elle embrassa l’enfant sur le front une toute dernière fois, avant de se retirer le cœur alourdi par la tristesse.
Les deux Lunes ne formèrent désormais qu’un seul astre au milieu de la nuit, et leur couleur se mit à virer d’un argent pur ; le rituel pouvait enfin commencer.
Un puisant rayon relia les deux mondes par le biais des astres lunaire, tandis que le faisceau se dirigeait droit sur le cercle où se reposer l’enfant. Lorsqu’il entra en contacte avec la terre, les symboles de toutes la pièce se mirent a luirent les un après les autres d’un puissant éclat de fer, tandis que ceux qui se situer dans le cercle brillaient tous d’un couleur différente, il y avait a se moment la une formidable mosaïque de couleur dans laquelle se mêlaient du rouge, du vert, du bleu, du jaune, du violet, et de l’argent
Le sol qui se situer à l’intérieur du cercle se mit alors a se craqueler en d’innombrables fissures de couleur irisées, jusqu’à se qu’il ne reste plus qu’un vaste lac cristallin sur lequel l’enfant dormait. Puis, de nombreux éclairs se mirent à jaillir de chacun des symboles qui formaient le cercle, la couleur de ces éclair correspondait a celle du symbole d’où il jaillissait, et leur nombres ne cessait d’augmenter au court du temps. L’intensité des éclairs fut tel que chacun de leurs passages au dessus du cercle produisaient un son strident qui finit par surpasser les pleurs de l’enfant qui venait de se réveiller devant un tel vacarme.
Les éclairs formaient à présent une sorte de dôme coloré sur l’ensemble du cercle, et lentement, les rayons de la nouvelle lune absorbaient l’enfant qui ne cessait de gémir devant un spectacle aussi effrayant.
Lorsque les pleurs de l’enfant parvinrent jusqu’à l’ombre, celle-ci venait a peine de sortir de la pièce, les cries de détresse du nourrisson déchiraient sans cesse le cœur meurtrie de l’inconnue. Puis, une explosion de lumière se rependit dans toute la pièce, et disparue l’instant d’après, laissant au milieu de la salle, un cercle vide qui perdait peu à peu son éclat.
Des larmes se mirent a perlaient sur les joue de l’inconnue, elle se maudissait d’avoir eu a faire un tel acte, si elle avait put, elle aurait tous arrêter, mais même si elle ne cessait de se répéter que son geste était nécessaire pour la survit des autres, elle ne pouvait néanmoins retenir ses larmes.
C’est alors q’un feulement se fit entendre au loin devant elle, sans avoir a lever les yeux, elle savait déjà se qui l’attendait et si était préparer a l’avance, pour elle cela ne servait plus a rien de fuir, maintenant qu’elle avait réaliser se sacrifice, rien ne pouvait l’effrayer, pas même la mort.
L’ombre resserra l’étreinte qu’elle exercé sur son épée et fit face a ses ennemis : une horde de créatures camouflées par l’obscurité, dont les regards de braises et les crocs acérés luisaient dans les coins noirs du couloir. Chacune d’entre elles tenaient une épée dans ses mains, et leur feulement trahissait leur excitation à vouloir combattre.
Désormais, ce n’était plus des larmes de tristesse qui coulait le long du visage de l’inconnue, mais plutôt des larmes de rage et de haine. Sans attendre une quelconque riposte des ses assaillants, l’ombre se rua sauvagement sur ses ennemis, son épée luisait encore plus qu’à son habitude, l’arme savait que son maître allait livrer son dernier combat, elle se mirent alors à mettre le maximum de leurs capacités afin de soulager sa peine.
Les créatures non plus ne perdirent pas un instant pour lancer leur assaut, tous se ruèrent avec férocité, en poussant d’effrayants cries de guerre, succédaient par l’entrechoquement des lames et de violentes explosions.
L’échos du combat se répandit dans tout le royaume des ténèbres, Déchirant ainsi le silence morbide de se lieu que les hommes appelle…l’Enfer


Dernière édition par chuck norris le Lun 10 Nov - 13:32, édité 2 fois
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chuck norris
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MessageSujet: Re: [Fic] Les chroniques de Lokdaille   [Fic] Les chroniques de Lokdaille Icon_minitimeLun 10 Nov - 11:49

Chapitre 1
Evan Caïn





Par-dessus les hautes collines qui surplombaient la vallée de Halgörn, surnommée la «vallée du Destin», un soleil timide sortait lentement de son sommeil, violaçant un ciel dénué de nuages. Ces faibles rayons dardaient l’immensité verdoyante de la vallée qui s’étendait dans le lointain, révélant ainsi l’unique chaîne de montagnes au milieu de cette Mer d’émeraude. C’est d’ailleurs grâce a ce rattachement de pierre et de roc que cette vallée devait sa légende : les montagne formaient une sorte d’œil gigantesque, constamment pointer vers l’infinité du ciel, comme si cet œil pouvait protéger les habitants des effets néfaste du destin. Car il faut l’avouer, pendant des siècles, de nombreuses guerres ont éclatées de part le monde, mais jamais aucune d’elles n’atteignit ce lieu.
En son creux se cachait un paisible petit village qui encerclait l’iris de pierre, que les rayons de l’astre solaire chatouillaient afin de commencer une nouvelle journée. Mais pas n’importe laquelle, ce levait de soleil marquer en même temps la veille du solstice d’Eté. Et pour les villageois, se jour était signe de fête.
Il arrivait que certaines habitations soient quelque peu, dispersées au milieu des champs et des collines, mais l’ensemble était relié au village centrale par une route qui zébrait la forêt de part et d’autre.
L’une d’entre elles semblait être animées depuis fort longtemps. La cheminé crachait continuellement une douce et chaude odeur de nourriture, le linge encore humide était étendu, et la plupart des corvées ménagères semblaient terminées. Il ne restait plus qu’a la maîtresse de maison qu’à s’occuper de la tâche la plus difficile.
Elle s’engouffra dans une des pièces où l’obscurité régnait pleinement, seule, quelques timides rayons de soleil filtraient à travers les volets fermés de l’unique fenêtre de la pièce, que la femme s’empressa d’ouvrir. Une fois cela fait, la chambre profitait enfin dans la pâle lumière du matin, et cette dernière put offrir se que la chambre renfermée. A l’intérieur se trouvait ni plus ni moins un coffre en chêne situé juste a coté de la porte, ainsi qu’un large lit de même composition qui quand a lui, était situé a un mètres de la fenêtre.
Son propriétaire dormait paisiblement, cachait par l’épaisse couette, il n’avait rien à craindre de la lumière, seul son bras pendait mollement hors du lit, ainsi qu’une mèche de cheveux brins.
Sa mère le regarda tendrement, puis, vint s’asseoir à ces cotés. Et tout en lui caressant sa chevelure, elle se mit à lui parler d’une voie douce et suave.
- Debout gros paresseux, le soleil est déjà levé, et tu devrais en faire autant.
Le garçon répondit par un grognement endormit, se qui donna un sourire a sa mère. S’attendant a cela, la femme haussa légèrement la voie afin de bien se faire entendre par l’endormit.
- Evan !! Sais-tu quel jour nous somme ?
En guise de réponse, le jeune homme produisit un chiffre a l’aide de ses mains, langage qu’il utiliser souvent avec sa mère quand il avait la paresse de discuter.
- Cinq ?... Tu veux dire vendredi ?!
Evan répondit par un « oui » à l’aide du pouce. La mère du garçon se mit à rouler des yeux, et se releva calmement, sans perdre son flegme habituel. Mains sur les hanches, elle toisa son fils du regard.

- Donc, tu devrais savoir qu’aujourd’hui c’est ton dernier jour d’école ?

Un long moment suivit la phrase de la femme, avant que le garçon ne comprenne enfin son erreur. Et la seconde qui suivit cette compréhension fut très brève : il se jeta hors de son lit d’un rapide bond en projetant sa couette au loin. Puis il se rua sur le coffre afin de l’ouvrir, mais manque de chance, celui-ci était fermé.
- Bon dieu !!! Mais où ai-je bien put mettre cette fichu clef ? Elle s’est tout de même pas envolée ?
Paniqué, le garçon se mit à fouiller la chambre au peigne fin sans trouver la moindre trace de l’objet en question.
Sa mère, qui depuis tout se temps n’avait pas bouger, se pinça les yeux de lassitude, certes, elle avait l’habitude de se genre de scène avec son fils, mais il fallait avouer que sa devenait parfois insupportable par moment. Elle profita du moment où Evan passait à ses cotés pour attraper d’un geste vif et précis la longue mèche qui pendait dans la nuque du garçon. L’effet fut immédiat, et l’adolescent tomba lourdement par terre, victime de sa propre hâte.
Le tint pâle et le regard quelque peu endormit malgré son agitation, il semblait pourtant aussi frais qu’une rose de printemps. Bien bâtit pour son âge, il avait cependant hériter des trait des ces grand parents, son visage enfantin lui donner un air jeune, et malgré la fatigue, on pouvait lire dans ses yeux une soif insatiable de tous voir, tous connaître, et tous comprendre.
Il avait pour seul vêtement un large pantalon beige qui lui descendait en dessous des pieds, ainsi que deux protége poignet écarlates en tissu. Ces cheveux étaient coupé court sur les cotés et à l’avant de son crâne, en revanche, le garçon s’était laissé pousser ses cheveux principalement a l’arrière et se les gardaient coiffés a la manière d’une longue mèche. Mèche qui trouvait désormais entre les mains puissante -mais douce- mains de sa mère, Marina Caïn : une femme souriante d’environ la quarantaine, vêtu de la même robe magenta qu’elle utilise constamment lorsqu’elle fait le ménage ou qu’elle sort faire les courses, superposée par un tablier grisâtre, taché par ses nombreuses cuisines d’apprentissage, toutes aussi catastrophique les une que les autres, sa mère aimait d’ailleurs a lui répéter que la nourriture qu’elle préparer pourrait être utiliser comme le poison le plus puissant qui ait existé dans l’univers. Sa chevelure sombre faisait ressortir ses magnifiques yeux verts, et sa douceur cachait un tempérament volcanique.
Sans relâcher la chevelure de l’adolescent qui poussait des gémissements de douleur, elle le traîna jusqu’au coffre où il se trouvait l’instant d’avant, et lui releva la tête afin qu’il puisse contempler ce qu’elle appelle chez lui « la bêtise du jour ». Aujourd’hui –et se n’est pas la première fois- Evan n’avait pas fait assez attention a se qui l’entourait, ne remarquant pas que la clef du coffre se trouvait dans la serrure du coffre en question.
Evan resta muet devant la stupidité de la scène, et préféra détourner le regard lorsqu’il ouvrit lentement le coffre d’une main, tout en s’assurant de l’autre qu’il ne lui manquer aucunes mèches de cheveux.
Au même moment, ses poumons, son cœur, et tous le reste de son organisme se remirent à le faire souffrir comme à leur habitude. Encore une fois, Evan avait complètement laisser parlait son instinct, oubliant a se moment là de mieux gérer ses action. Il n’eut donc pas d’autre choix que d’attendre dans la souffrance que la crise passe à nouveau, ou bien qu’elle l’emporte dans la tombe.
Il parvint néanmoins à faire un très gros effort pour ne pas s’évanouir, l’air s’était fait rare en lui, et sa tête se mettait à bourdonner sauvagement. C’est alors qu’une main douce et chaleureuse s’apposa sur l’épaule du garçon, sa mère venait de redonner a Evan cette assurance qui lui était propre, et sa volonté de vivre fut plus forte que la Faucheuse, encore une fois, elle devait attendre avant de réclamer son dut.
Lorsque la crise fut passée, Evan adressa un sourire radieux à sa mère, un sourire plein de reconnaissance et d’affection. Marina rendit chaleureusement le sourire de son fils…pour lui mettre une gifle monumentale sur le sommet du crâne la seconde suivante. La douceur et le calme avaient complètement disparut de son corps, pour faire place à une petite colère.
- Mais qu’est-ce qui t’a prit Evan ? Je peux savoir pourquoi tu dormais dans une tenue pareille ? Tu sais pourtant bien que se n’est pas bon pour ta santé.
- Excuse-moi ‘man, répondit le jeune homme gêner en se massa énergiquement la bosse qui venait de se former sur sa tête, mais il a fait chaud cette nuit et…
- … Je n’en n’ais rien a faire de la température qu’il fait, c’est ta santé qui en dépend, et tu le sais bien.
Evan le savait en effet, plus que tout d’ailleurs, mais il ne supporter plus de toujours devoir vivre dans cette inlassable peur de mourir a chaque instant, parfois il lui arrivait de penser que ses parents ne pouvait pas comprendre la peine qu’il ressentait a toujours s’attendre a perdre la vie a chaque instant de son existence, seulement, perdre leur unique enfant pouvait être bien pire que de perdre la vie tous court, on souffre d’une blessure qui ne guérit jamais, et dont la douleur s’estompe en même temps que la vie.
Et cette peur était dût à une maladie inconnue qu’il possède depuis la naissance : l’ensemble de son organisme est faible de nature, il ne lui arrive jamais un moment sans qu’un de ces organes ne lui fassent défaut, et le laisse agonir entre le monde des vivants et celui des morts.

Constatant que la discussion était close entre eux, sa mère lui lâcha la mèche, et l’étreignit amoureusement dans ses bras. Puis, elle l’aida doucement à se relever ainsi qu’à arranger la pagaille qu’avait crée le garçon après son l’agitation.
Quand Evan commence à s’habiller, Marina
- dépêche toi de te préparer, lui dit-elle d’une voie qui avait retrouver sa douceur, si jamais tu a un problème appelle moi d’accord ? Puis elle sortit définitivement de la chambre afin de s’occuper du petit déjeuner. Et n’oublie pas que la cuisine se trouve en bas de l’escalier qui se situe devant ta chambre, hurla-t-elle d’un ton narquois.
La seule réponse qui lui parvint fut un coup sec comparable a celui d’une tête qui vient de rencontrer un mur

Une fois arriver dans la cuisine vêtu cette fois ci d’un T-shirt blanc sans manche superposé d’une légère veste a manche courte d’un bleu sombre, du même pantalon beige, et, coiffé d’un bandeau en tissu qui lui cachait le haut du front et relevait la plupart de ces cheveux, Evan sentit la douce ambiance qui régnait dans la pièce, et fut submergé par cet intense bonheur que l’on appelait la faim.
La pièce était assez grande par rapport au reste de la maison, une large fenêtre laissait passer la lumière du jour, à la même manière que l’unique porte de la salle, situer juste a cotés. La cheminer était creuser dans le mur même de la maison, et la bonne odeur qui s’en dégageait signalait au garçon la préparation d’un délicieux ragoût. A sa droite se trouvait une table en acajou, entourée de tabouret en frêne. Tous deux avaient était sculptés par une main de maître, et les nombreux motifs qui les ornaient étaient aussi beaux que mystiques. Sur la table était posé un plateau remplit d’une bonne quantité d’œufs et de viandes grillées encore fumantes dont l’odeur alléchante attirait inlassablement le jeune garçon.
Ne se faisant jamais prier pour si peu, Evan s’installa confortablement et se mit à engloutir son plat quand sa mère entra par la porte extérieure, avec dans ces mains une panière de linge tressée.
- Tiens ?! tu ne t’es pas perdu pour une fois, ricana gentiment sa mère, puis elle posa la panière de linge à coté de son fils et se mit à plier soigneusement les affaires.
- Très drôle, rétorqua son fils d’un sourire amère, mais je te signale que sa peut arriver a n’importe qui se genre de scène.
- Sauf qu’à toi ça arrive tout le temps
Touché en plein orgueil, le garçon préféra terminer son petit déjeuner en bougonnant plutôt que cette discussion en souffrant.
Il finit au bout d’un court instant par constater qu’il manquer quelque chose dans cette maison depuis son réveille, ou plutôt quelqu’un.
- Où est papa ?
Sa mère prit une profonde inspiration liée à l’exaspération, mais elle ne perdit en aucun cas son sourire radieux.
- Evan !! Tu es impardonnable par moment. Ton père ne t’a dit pas plus tard qu’hier soir qu’il irait avec Aaron faire une armoire pour sa famille.
Voyant que son fils restait interdit, Marina apposa sa main sur le front de son fil et se mit à chantonner d’une voix douce :
- « quand l’esprit est embrumé, l’homme se voit égaré … »
- « …et quand l’homme est égaré, sa vie va bientôt s’achever »
Le garçon et la femme avaient fini la chansonnette en cœur, et se regardaient désormais avec tendresse. Marina enlaça son fils en l’embrassant sur le front, puis lui ordonna de se dépêcher car il risquerait d’être en retard pour son dernier jour d’école.
L’adolescent se hâta de manger, puis s’enfuit à toute allure la bouche encore pleine de viandes et d’œufs.
- EVAN !!! Hurla sa mère à l’adresse de son fils, tous en brandissant le sac de se dernier.
Le garçon revint quelques secondes plus tard la bouche vide, et attrapa le sac qu’il accrocha en bandoulière, mais lorsqu’il voulut se ruer de nouveau vers la sortit, il fut stoppé net par sa mère qui venait de lui attraper sa mèche avec la même vitesse et la même précision, afin de l’attirer vers elle pour recevoir un baiser de son fils avant cette «dur journée de labeur».
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chuck norris
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MessageSujet: Re: [Fic] Les chroniques de Lokdaille   [Fic] Les chroniques de Lokdaille Icon_minitimeLun 10 Nov - 11:49

Le garçon parcourut la forêt à allure modérée, son cœur ne pouvait supportait un effort trop intense que dans certaines conditions qui échappent à ses parents, jusqu'à se qu’il arrive sur la route qui conduisait au village.
L’endroit profitait pleinement du soleil, les oiseaux entonnaient leurs chants afin que toute la forêt profite pleinement de cette belle journée. Evan semblait moins malade sous l’astre solaire, ces rayons donnait des couleurs a son visage, lui donnant un tint frais. Et le garçon se mit gaiement en route vers sa destination. Il marcha un long moment en profitant de se que la nature lui offrait quand un étrange bruit le sortit de sa mélancolie. Se retournant pour mieux voir de quoi il s’agissait, Evan aperçut un impressionnant attelage de chevaux, qui tiraient une sorte de grande calèche. Il voulut s’avancer d’avantage pour la mieux distinguer, mais le conducteur semblait ne pas l’avoir remarquer, et les chevaux lui fonçaient droit dessus.
- Mais il est malade ce type, et le garçon sauta sur le rebords de la route au moments où il allait se faire écraser.
Un épais nuage de poussière se souleva au passage du véhicule, enveloppant le garçon dans sa totalité. L’engin, fit un long grincement sourd lorsqu’il se mit a freiner -dont la manœuvre réussit au bout d’une bonne minute- et une voix bourrue s’y fit entendre :
- Bon Dieu mais c’est pas vrai, j’en ai encore écrasé un.
L’homme qui venait de parler n’était autre que Malcolm, l’éleveur de chevaux de la région.
Il était assez grand et plutôt trapu. Il portait une longue barbe brune ainsi qu’une coiffure afro énormément longue. Il était vêtu d’une large veste sombre en cuir sous laquelle on pouvait entrevoir , une chemise blanche tachait par les activités de son porteur, et dont les manches étaient retroussées jusqu’aux coudes, laissant voir d’impressionnants bras musclés, au bout desquels étaient accrochaient deux protége poignet en laine noire. Il portait un pantalon sombre très sale, ainsi que des bottes en cuir imposantes.
Il descendit lourdement du véhicule et se dirigea vers la masse étendu sur le cotés de la route, il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour se rendre compte que cette masse en question n’était autre qu’Evan.
- Tiens ?! le jeune Caïn, comment tu vas ?
Evan se releva mollement, et put dire entre deux toussotements un bonjour convenable.
- Sa n’a pas l’air d’aller mieux ta maladie, et le colosse aida d’une main a remettre l’adolescent sur ses pieds.
Puis il se mit à regarder attentivement sous l’engin
- bon ! S’il te plaît, aide moi a trouver se fichu cerf
- Un cerf ? mais pourquoi ?
- Parce que je viens d’en écraser un, tu n’as pas entendu ?
Complètement déboussoler devant la remarque du cochet, Evan mit un certains temps avant de répondre
- Heu…la seule personne que tu a faillit écraser, Evan appuya bien sur le mot faillit, c’est moi
Malcolm resta un instant a regarder le garçon, puis finit par lâchait un « autant pour moi », avant de retourner a sa place sur l’immense charrette.
Celle-ci devait faire au moins une dizaines de mètres de long, sans parler de la hauteur qui faisait approximativement trois bon mètres. Elle était taillée dans un bois verdâtre très résistant, orné d’une multitude de jointures métalliques, afin de parfaire sa solidité. Elle comportait quatre pairs de roue, réparties également sur la géante charrette.
Evan ne put retenir son admiration devant un tel engin, il se précipita à la suite du cocher et lui attrapa la veste a la manière d’un enfant.
- Dis-moi Malcolm, qu’est-ce que c’est cette chose ? une de tes nouvelles inventions ?
Le colosse se retourna vivement vers Evan avec un large sourire aux lèvres
- ha tu as remarqué ? Oui c’est une de mes nouvelles inventions. C’est un moyen de transport révolutionnaire qui permettra à un grand nombre de personne de voyager en même temps pour aller à tel ou tel endroit. Laisse moi te présenter le Tégévé.
- Le quoi ?
- Le Tégévé sombre idiot, t’es boucher ou quoi
Evan prit une profonde inspiration puis apposa sa mains sur l’épaule de Malcolm, l’air encore plus fatiguer que d’habitude.
- écoute vieux, je suis désolé de te le dire comme ça mais…sa marchera jamais ton truc, avec un nom pareille c’est voué a l’échec.
- Comment peux-tu savoir sa si tu n’à même pas essayer ?
- Mais sa parait logique, t’as vue le nom, personne ne voudra monter la dedans.
- A oui ? fit Malcolm d’un ton narquois, alors dis moi qu’est-ce qu’ils font là eux ?
Evan suivit la direction qu’indiqua le cocher et put apercevoir dans la charrette une vingtaine d’adolescents d’ages différents. Tous, sans exception étaient à l’école avec lui, et ce dernier reconnut l’efficacité de l’engin en grommelant.
Malcolm explosa d’un rire tonitruant, et invita Evan à s’installer à ses cotés.
- Non merci, s’excusa-t-il mollement, mais la poussière risque d’aggraver ma maladie, je ne veux pas prendre de risque.
Malcolm regarda le garçon déçut, il savait que sa ne devait pas être rose tout les jours pour se petit bonhomme. Il l’aida donc à grimper dans le véhicule, car il fallait bien l’avouer, le marchepied n’était pas encore installé sur le véhicule.
A L’intérieur, Evan sentit l’odeur de l’écorce de liége mélanger à la sève du sapin et l’atmosphère qui y régnait était lourde. Les siéges étaient également fait de bois et ils étaient polis et taillés avec une magnifique précision. La plupart d’entre eux étaient déjà occupés par l’ensemble des élèves, et aucuns ne voulut laissait Evan s’asseoir a ses cotés, de peur d’être contaminé par sa maladie.
Le garçon avança d’un pas traînant vers le fond du véhicule, le regard baissait. Il ne s’aperçu pas que la charrette venait de redémarrer, et l’accélération produite par son départ projeta le garçon a terre. Personne de daigna lui venir en aide, et l’adolescent dut se relever seul alors qu’il avait le souffle coupé sous le choc. Puis il parvint finalement par trouver un siége libre et s’y assit, il regardait le paysage défilait a travers les vitres installées pour protéger les voyageur de la pluie, du froid, et de bien d’autre problèmes. Malgré sa solitude, le garçon ne put s’empêcher d’exprimer un sourire, l’invention de Malcolm pourrait peut-être bien finir par servir à quelque chose.

Apres un long moment, l’immense charrette finit par s’arrêter devant une église typique. C’était un bâtiment peu spacieux, mais étonnement haut, dont le clocher se situait au sommet de son unique tour.
Evan attendit que tout le monde soit sorti du véhicule pour descendre à son tour. Malcolm l’attendait a la sortit avec un paquet a la main, et le sourire aux lèvres.
- Tien ! dit-il en lui tendant le paquet, c’est pour remercier ton père du travaille qu’il a fait pour moi. Je dois avouer que sans son talent pour le bois, je ne sais pas si je serais parvenu à le construire.
Il se mit à frotter d’un air nostalgique le véhicule qui lui avait prit tant d’années de sa vie, mais maintenant il était parvenu a réaliser son rêve, et il ne s’arrêterait pas la aussi facilement. L’homme était déterminer a faire évoluer se village dans le but de rendre la vie plus facile pour ces occupants.
Evan passa son sac devant lui afin d’y mettre le présent de Malcolm, d’où se dégager une délicieuse odeur. Sans détourner le regard du véhicule, le cocher continua à parler.
- c’est une tarte aux pommes, c’est ma femme qui l’a faite.
- Merci bien, répondit le garçon en remettant son sac sur le dos, je lui adresserais tes remerciements. Je suis sur que sa lui fera plaisir. Mais tu connais mon père, il ne supporte pas trop qu’on le paye d’une façon ou d’une autre.
- Et oui, il a la main sur le cœur, toujours prêt à aider les autres. En se sens, tu lui ressemble grandement, Tu possède également la patience et la gentillesse de ta mère quand tu veux.
- Comment ça quand je veux ?
Piquer au vif, Evan commença a s’enflammer devant la remarque de son ami, qui lui frotta énergiquement la tête de sa puissante main tout en s’esclaffant.
- Il m’écrase avec sa patte d’ours, pensa le garçon
Le tintement des cloches sorties Evan et Malcolm de leur dispute amicale, signe que les cours allaient enfin débuter. Le garçon salua de la main son ami et se dirigea vers le bâtiment pour sa dernière journée de torture.


A l’entrée du village se dessina une silhouette imposante. Celle-ci marchait d’un pas lent, et son corps tout entier était recouvert d’une longue veste cape noire. L’individu esquissa un sourire lors de son entrée dans le village, il regardait autour de lui la joie qui y régnait, et inspira profondément l’air pur de la vallée.
- enfin…, susurra l’inconnu, après tout se temps… je les ait retrouver. Puis il se dirigea vers la taverne la plus proche, sans perdre un seul instant se sourire qui trahissait son excitation.
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chuck norris
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MessageSujet: Re: [Fic] Les chroniques de Lokdaille   [Fic] Les chroniques de Lokdaille Icon_minitimeLun 10 Nov - 11:52

Chapitre 2
Souvenirs du passé




C’est dans un bel après-midi que retentit la cloche de l’église, annonçant enfin la fin des cours, et ces aussi dans un brouhaha infernale qu’une grande quantité d’adolescent sortaient en courant, savourant leur nouvelle liberté.
Les élèves se dispersaient, un peu partout dans le village, cherchant un endroit tranquille où ils pourraient parler de leurs futures escapades, de leurs projets pour les vacances, et de tout un tas d’autre chose à faire pour se divertir.
Les préparatifs de la fête avançaient a grands pas, tous le monde dans le village y mettait du sien, on s’amusait, on plaisantait des quelques calembours que certains lurons aimaient faire, bref, le village vivait plus qu’à son habitude.
Au milieu de toute cette masse d’agitation joyeuse, seul Evan restait en retrait, il marchait d’un pas traînant, et toussait lorsqu’un nuage de poussière venait lui gifler le visage par la force du vent.
Evan prit donc seul, le chemin de la maison, heureusement pour lui, ces parents avaient placé de nombreux repères pour permettre à leur fils de ne pas se perdre lors de ses déplacements dans le village. C'est d'ailleurs ce qui donna le côtés calme et réfléchit du garçon, cette habitude d'analyser tout se qui l'entoure lui avait donner un oeil qui pouvait percevoir le moindre détail –enfin, quand il avait l'esprit clair.
Durand le trajet du retour, Evan songea nostalgiquement à sa perpétuel solitude, celle qui lui valait le méprit et l'écart des autres personnes de son âge. Tout les adolescents étaient persuadés que la maladie du garçon était contagieuse, de se fait, jamais personne n'ose l'approcher. Bien que leurs aînés leur fassent comprendre tant bien que mal le contraire, et que Evan vivent constamment auprès de ses parents, cela n'affluât en rien sur le comportement de ces jeunes gens. Evan c'est alors durant toutes ses années, fait à cette solitude qui lui pèse sur le coeur.
Au bout d'un certains temps, eu garçon eu une étrange sensation dans la nuque, il jeta rapidement un oeil autour de lui, et ne vit rien. Pensant que cela était dû à son imagination, il continua son chemin l'air de rien.
C'est alors, que deux silhouettes sortirent de derrière un arbre. La plus grande était vêtue d'une longue veste cape noire, tendit que l'autre portait juste une cape beige qui pendait jusqu'à ces hanches, et était munit d'un long bâton. Les deux individus portaient leur capuche sur la tête, rendant leur distinction impossible. Cependant, leur voix trahissaient sur leur age, et la plus petite des silhouette semblait être aussi la plus jeune:
- Vous êtes sur que ces lui maître ? Il ne lui ressembla pas vraiment.
L’ombre profita de se moment pour se décaler légèrement sur le côtés de son supérieur.
- Oui, les villageois m'ont certifiés qu'il était le seul garçon du coin à avoir un teint toujours malade. Et lors de la sortit des cours, il était le seul a correspondre a ces critères. De plus, on m'a dit qu'il était asser solitaire.
- Alors restons sur nos gardes, c'est son fils après tout, on risque d'avoir de nombreuses surprises avec lui.
La grande ombre resta un instant pensif, puis finit par une affirmation d'un geste de la tête, l'instant d'après, son compagnon s'éclipsa dans la forêt et y disparut. Puis la grande ombre sortit de sa cachette et continua à suivre Evan.
Ce dernier eu soudainement cette étrange sensation dans la nuque, lorsqu'il se retourna sûr d'être suivit, il ne vit toujours rien. Pourtant, ses sens se mirent de nouveaux en alerte, et instinctivement, le garçon fit volte face et assena par la même occasion un rapide et précis revers du poing.
La frappe du garçon fut stopper aussi rapidement qu'elle n'avait été exécuter par un simple coup de bâton.
La personne qui se dressait devant lui était vêtue d'un pantalon marron ainsi que d'un pull vert, il faisait quelques centimètres de plus qu'Evan et porter un gant en cuir noir sur la main gauche uniquement.
L'inconnu émit alors un faible sourire devant la scène:
- Hum..., je savais bien qu'il fallait se méfier de lui maître, il est aussi imprévisible que son père par moment.
- Effectivement, je vois que comme à ton habitude, tu ne t'ais pas trompé Bakan.
Une seconde voix se fit entendre juste derrière Evan, et lorsque ce dernier tourna le regard dans son dos, il aperçu une autre personne, plus grande, et le visage également camouflé par une veste cape noire.
Le garçon ne savait plus quoi faire, et encore moins quoi dire. Il se retrouver prit en tenaille au milieux de ces deux inconnus sans savoir se qui allait se passait. Néanmoins, la menace qu’il ressentait en cet instant n’était pas grande, car aucune intension malfaisante émanés des ces individus.
La grande ombre esquissa un geste de la main, et son compagnon se désengagea de la position dans laquelle lui et Evan se trouvaient, pour ensuite demeurer parfaitement droit.
- Et bien, et bien !!! Je constate que tu tiens plus du tempérament de ta mère qu'il n'y parait. Mais j'oubliais de me présenter…
L’inconnue retira sa capuche, et Evan put découvrir un homme d'une quarantaine d'année. Celui-ci avait les yeux gris, et des cheveux châtains mi-long coiffés en arrière. Il avait le visage ferme mais souriant, et un étrange tatouage violacé se situait autour de son oeil droit.
-…Je me nomme Silius Tao, reprit-il, et voici mon élève, Bakan Inïas.
L’homme désigna de la main son compagnon, et celui-ci se découvrit également, laissant apparaître un jeune homme blond du même age que Evan, coiffé court, le regard indifférent a se qui l’entoure, et les trais de son visage le désignaient comme quelqu’un de constamment sérieux.
Puis Silius reprit la parole:
- Je m'excuse que nos présentation se soit dérouler de cette manière, mais vois-tu, je suis un très vieil ami a tes parents, et tel que je les connais, j'ais eu peur que tu ne soit...comment dire...un peut étrange sur les bord.
L'homme afficha un large sourire dans le but d'effacer l'inquiétude et le doute qui subsistent dans l'esprit du garçon.
Evan ne savait pas trop quoi faire devant un tel revirement de situation, ou plutôt, il ne s'y attendait pas le moins du monde. Il y a un instant, cette homme aurait été capable de l'immobiliser en un rien de temps, mais la seconde d'après, ce fut une grande bonté qui émaner de lui, il ne sut pourquoi, mais son comportement lui rappelait bel et bien celui de ces parents. Si sa se trouve ils ont étaient élevés dans le même endroit, pensa-t-il, sa pourrait être une preuve
Mais le garçon préféra cependant jouer la carte de la prudence, il ne connaissait rien de ces deux personnes, ni si ils disaient vraie.
- Avant toute, dites moi une chose que seule mes parents pourraient savoir, et qu'ils me diraient a moi ou a un ami fidèle comme vous.
Silius resta un instant étonné devant la question du garçon, mais le fait qu'il soit le fils de Argaïl Caïn lui rappela qu'il n'y avait rien d'étonnant dans tout cela, la curiosité avait été le principale défaut de son père
Après un bref sourire, l'homme se penchât aux côtés d'Evan et lui chuchota quelques mots que seule lui et Evan pouvaient percevoir. Cela eu un effet immédiat sur l'adolescent, qui changea rapidement de comportement une bonne humeur s'était installer en lui et il affichait désormais un sourire enfantin.
- O.K !!! Désoler pour se genre de discourt, mais mon père m'a apprit à être prudent dans la vie…
- …Et c'est tout à ton honneur mon garçon, répondit Silius en rendant son sourire au jeune homme. Bien !!! Je crois que le moment est venu pour des retrouvailles entre amis.
Silius conclut sa phrase en engageant Evan d'un geste de la main à continuer leur chemin.
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MessageSujet: Re: [Fic] Les chroniques de Lokdaille   [Fic] Les chroniques de Lokdaille Icon_minitimeLun 10 Nov - 11:52

Durand le reste du trajet, Silius ne cessa de répondre aux nombreuses questions d’ Evan :
- Dites moi monsieur Tao…
- Appelle moi Silius je te prie, le coupa poliment l’homme dont l’allure et la démarche le rendaient encore plus mystérieux qu’il n’y paraissait.
Jamais Evan n’avait vu pareil homme, sa carrure le déstabiliser à un point qu’il ne se souvenait plus des questions qu’il voulait poser. Puis, après avoir réussit a faire le vide dans sa tête, et chasser cette impression de lourdeur qui émanait de l’individu, Evan put reprendre a jour cette discutions.
- Heu…oui, excuser moi, donc voila…je voulais savoir d’où vous connaissiez mes parents ? Comment vous les avez rencontrer, et quel son vos lien avec eux. Et aussi pourquoi est-ce qu’ils ne m’ont jamais parlé de vous, et pourquoi je ne vous ai jamais vu, et…
- …Et si tu reprenait ton souffle ? ironisa Silius, après avoir de nouveau couper la parole du garçon, il faut dire aussi que le garçon ne s’était pas arrêter depuis qu’il avait commencer a parler. Je croit que sa serait bien pour toi tu ne croit pas !
Evan s’excusa platement devant ses ôtes, effectivement, il avait agit sans vraiment leur laisser un peux de temps. Mais pour lui tous cela était nouveau, il parler avec des gens qui connaissait sa famille depuis longtemps, mais en même temps que lui ne connaissait pas, il n’avait jamais parler autan en si peu de temps, et en plus a des inconnues.
Devant la mine désoler du garçon, Silius pensa préférable de répondre au moins a quelques questions, même si il n’était pas obliger, il voulait juste que Evan se sente moins seul au fond de lui. Bakan qui avait l’impression de voir deux gamins en train de discuter de tout et de rien ressentit comme une sorte d’agacement au fond de lui. Il en éprouva d’ailleurs l’envie de les tuer tous les deux sur le coup afin de bénéficier du calme de la nature à laquelle il se sentait plus liée que nulle part ailleurs.
Bien des questions et des réponse plus tard, lorsque les petit groupe arriva en vue de la maison des Caïn, Silius ressentit un frisson d'excitation parcourir tout son corps, tendit que dans ses yeux s'affichait une profonde nostalgie. Alors que Bakan lui exprimait un large - mais discret- soulagement lié au fait que les deux autres pipelettes se soient enfin tuent.
Une fois devant le seuil de la porte d'entrée, Evan ordonna à ses invités de l'attendre pendant qu'il allait chercher sa mère. Le maître et l’élève ne protestaient en rien et attendirent patiemment que le garçon revienne.
Une minute après que Evan n’est disparut dans la demeure, Silius et Bakan furent interpellés par une voix douce et suave :
- Bonjour Messieurs, puis-je vous aider ?
Marina revenait a peine de la forêt, une panière pleine de fruit à la main, qu’elle avait surprit ces deux personnes devant sa maison. Elle pensa qu’il devait s’agir d’individu qui réclamait l'aide de son mari, ou alors quelques onguents dont elle était spécialisée.
Silius eu alors l'impression que son coeur allait exploser quand il entendit cette voix, et se retourna lentement pour faire face à son interlocutrice.
- Nous aider..., répondit Silius d'un ton calme enroué par l’excitation, Oh oui !! Et même plus que tu ne le crois, Marina Caïn.
Lorsque les deux individus furent l'un en face de l'autre, lorsque leurs yeux se furent croisés, Marina fut certaine que l’homme qui se trouvait juste devant elle était bien la dernière personne qu’elle pensait voir après tout ce temps.
-Toi...? Cela fut le seul mot qu'elle prononça avant de laissait tomber sa panière, tant les bras l'en tomber.

Durant tout cet instant, Bakan n'avait pas une seule fois changer d'expression, il ne s'adressa que très brièvement a son maître tout en gardant son flegme habituel:
- Seigneur Tao ! N’oubliez pas que personne ne doit savoir que nous sommes venue ici.
L'homme acquisa d'un mouvement de tête, puis, d'un pas leste et rapide, se rua sur la jeune femme.

Pendant ce temps, Evan avait passé sa maison au peigne fin, il n'avait trouvé aucune trace de sa mère. Il pensa qu'elle devait se trouver dehors, et espéra que ces invités aient eu plus de chance que lui et serait tombés dessus. Il rebroussa chemin jusque la où il les avaient laissés, et quand il arriva sur le seuil de la porte, la scène qui se déroulait devant ces yeux lui coupa le souffle: sa mère et Silius s’enlaçaient joyeusement, les yeux remplit de joie, Marina verser sans s’en rendre compte des larmes de bonheur.
Evan était dans une telle position que l'on eu dit que sa mâchoire allait s'arracher tant elle était ouverte. Il finit cependant par retrouver ses esprits, et se racla fortement la gorge afin que tout le monde puisse l'entendre:
- Hum, hum..., juste amis ? Vous êtes sur ?
Sur le moment, Marina relâcha son étreinte affective, et pointa le regard sur son fils, auquel elle adressa un sourire gêner.
- Excuse moi Evan, j'aurais du te prévenir avant mais...
Evan ne laissa pas le temps à sa mère de terminer sa phrase qu'il répliqua avec un air indifférent:
- Oh !! Moi sa ne me gène en rien, se sont tes histoires. Se qui me gène sa sera comment papa réagira quand il apprendra que tu le trompe.
Marina et Silius ouvrirent de grands yeux suite a la remarque du garçon, Bakan quand a lui préféra baisser la tête devant tant de stupidité. Marina avança doucement en direction de son fils, et prit délicatement sa tête entre ses mains. La femme adressa un sourire amoureux à son fils...et lui colla un magnifique coup de poing sur le sommet du crâne. Bien que s’y attendant, Evan savait que lorsque sa mère venait à le frapper, se n’était jamais par plaisir, c’est pourquoi son instinct l’obligea à ne rien faire d’autre que de se protéger le crâne d’un éventuel revers, dont ils savait être les plus dévastateur chez sa mère.
- Mais tu le fait exprès d'être aussi bête ou quoi ? Sa mère se mettait à railler après le garçon comme jamais, pendant que Silius regardait la scène avec un certain frisson. Tu sais très bien que j'aime ton père plus que tout, je ne suis pas du genre a le tromper, et encore moins avec un ami.
Bakan profita d’un laps de temps pour s’éclipser en direction de son maître l’air inquiet.
- vous m’aviez dit qu’elle était asser impressionnante, mais je n’imaginer pas qu’elle le soit a se point.
Le garçon chuchota tout bas pour que seul Silius soit apte à l’entendre et à lui répondre
- Et encore, avant elle n’y allait pas de main morte quand elle voulait nous faire comprendre quelque chose a moi et aux autres.
L’air nostalgique, Silius se massa instinctivement le sommet de la tête avec un léger sourire sur le coin des lèvres.
Pendant se temps, Marina venait de se penchait vers son fils et continua leur discussion en chuchotant. Dit moi, ton père ne me trompe pas lui au moins ?
Evan resta a la fois surprit et en même temps effrayer devant le changement d'expression de sa mère, mais il réussit néanmoins a prononcer un non de la tête, ce qui afficha un large sourire sur le visage de sa mère, qui lui embrassa énergiquement le front avant de se retourner vers ces invités surprises.
- Bien le bonjour jeune homme, dit elle à l’adresse de Bakan, pourrais-je savoir qui tu es ?
Bakan qui ne savait plus vraiment qu’elle attitude avoir avec une telle femme penchât plus pour la politesse qu’il utilise habituellement lors de certaines formalités.
- Je me nomme Bakan Inïas, répondit-il humblement, je suis l'élève du Seigneur Tao, et je suis honoré de vous rencontrer enfin, Dame Caïn.
Le garçon finit sa phrase en s'inclinant légèrement. Se qui ne laissa pas indifférent La jeune femme. Celle-ci lui rendit un sourire puis se tourna vers son ami.
- Et bien !! Il est polie se petit, je vois qu'il bénéficie d'un excellent professeur
Toucher par la remarque de Marina, Silius se sentit rougir, et en même temps gonflé de plaisir.
- C'est trop d'honneur que tu me fais la, mais dit moi, ou se trouve Argaïl ? J’aurais aimé le voir avant notre départ.
- Votre départ ? Comment ça? Vous nous quitter déjà?
Bien que discrète, Silius perçut aisément la tristesse que ressentait Marina a se moment là. Il savait lui aussi que c’était plutôt injuste de venir comme sa a l’improviste après tout se temps, pour ensuite s’éclipser comme des voleurs.

- Et bien oui, Bakan et moi revenions d'une..., l'homme se retint de finir sa phrase lorsque son regard se posa sur Evan, et passa soudainement d’un air décontracter à sérieux,... d'une affaire très importante, et nous devons retourner chez nous pour faire notre rapport.
- Une affaire ? demanda Evan passionner par l'individu, vous faite quoi exactement comme métier ?
- Nous somme colporteurs, répondit rapidement Bakan, nous vendons toutes sortes de chose, et une fois notre stocke épuisé, nous retournons a notre maison pour refaire le plein.
- Wow !!! Vous devez beaucoup voyager.
- Oh !! Sa c'est sur, nous voyons beaucoup de mondes, surenchérit Silius en s’exclaffant.
- Maître ! Chuchota de nouveau Bakan, Vous compter nous la refaire combien de fois cette blagues stupides.
-Bien, il est temps pour nous de partir désormais, reprit Silius, il commence a se faire tard et Bakan et moi avons un long chemin a faire. L’homme préféra ne pas répondre à la remarque pernicieuse de son élève, mais il se jura au fond de lui qu’il lui ferait payer cher se manque de respect, déclanchant ainsi une lueur sadique et cruelle dans son regard.
Marina salua timidement Silius avant de lui sauter au coup, la femme retenait tant bien que mal sa tristesse, mais quelques larmes perlèrent sur ses joues. L’homme essuya les joues de son amie d’un revers de manche, puis lui susurra des mots à l’oreille, dont nul ne put en déchiffrer le sens. Lorsqu’il eu finit, Marina avait retrouvé le sourire, et étreigna fortement son compagnon de jeunesse. Puis, le maître et l’élève prirent le chemin de retour, laissant leur ôtes seules.
Quand ils eurent disparue de leur champs de vision, Evan se rappela soudainement d’une question qui lui brûler les lèvres depuis sa rencontre avec Silius, malheureusement, celui-ci n’était plus apte a discuter avec le jeune homme, il se référa alors a sa mère, celle-ci devait sûrement savoir se que cela pouvait bien être, et aussi ce qu’il représenter :
- Dit moi maman, c’est quoi se tatouage qu’avait Silius au niveau du visage ? Je n’en n’ais jamais vue de tel
Marina se mit à regarder son fils comme si il avait dit la plus grosse bêtise de sa vie -ce qui n’est pas rare chez lui- et finit par lui demander :
- Un tatouage ? Quel tatouage ?
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Kyôko Kirisaki
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MessageSujet: Re: [Fic] Les chroniques de Lokdaille   [Fic] Les chroniques de Lokdaille Icon_minitimeLun 17 Nov - 18:02

[Désolée pour l'arrivée tardive de ce post mais je l'ai lu y'a quelques temps et depuis, j'avais ooublié qu'il y avait un nouveau message ici. 'fin bref ! ]

La suite, la suite ! Je veux la suite !
J'adore Evan, il m'éclate trop XD
Puis sa mère aussi... et...ça me plait quoi ^^
Y'aurait moins de fautes et ça serait parfait *sifflote*

Maintenant, t'es mal... t'es OBLIGE de continuer ! T'as pas le droit de me laisser dans le suspense comme ça ^^ Allez, au boulot ! Razz
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MessageSujet: Re: [Fic] Les chroniques de Lokdaille   [Fic] Les chroniques de Lokdaille Icon_minitimeSam 22 Nov - 18:02

merci pour les encouragement ^^ sa me fait chaud au coeur, et bien voici la suite



Chapitre 3
Les masques tombent




Bien des heures plus tard après la rencontre inattendue entre Marina et son ami de longue date, le crépuscule se rapprochait à grand pas ; la Lune commençait à illuminée le ciel tacheté de quelques étoiles encore timide de faire leur apparition, tandis que le soleil retournait lentement dans son lit, laissant sur son sillage un faible halo violacé dans l’obscurité de la nuit.
L’ensemble du village se préparait afin de célébrer le solstice d’Eté, chaque personnes travailler dur depuis le début de la journée pour que tout soit en place : les nombreux buffets ainsi que les divers jeux avaient été mis en place, et les occupants des villages voisins arrivaient en masse a chaque instants.
Néanmoins, une seule maison ne participait pas à toutes ces festivités, celle dont l’unique enfant était sans relâche poursuivit par le plus funeste des destins.

La nuit était enfin tomber sur la vallée, et la fête battait son plein. Des attractions toutes aussi plus spectaculaires les unes que les autres donnait le sourire a petits et grands, cela allait du célèbre cracheur de feu, au comique funambule, en passant par les divers stands de jeu de cuisines et de bien d’autre spectacles qui coloraient la fête d’une multitudes personnalités et de lumières chatoyantes.
Au milieu des festivités, deux ombres inconnues de la régions se faufilaient tranquillement, la plus grande ouvrait la marche, tendit que l’autre regardait anxieusement autour de lui. Silius ressentit la plainte de son élève et se retourna mains sur les hanches afin de lui faire face.
- écoute Bakan ! Nous somme en avance sur notre itinéraire, alors profite un peu de la fête.
- Mais seigneur, je ne suis pas très à l’aise dans la foule, vous le savait bien.
- Alors il est temps pour toi d’affronter ta peur.
Silius jeta un rapide coup d’œil aux alentours, et son regard se posa sur une chose a laquelle Bakan ne pourrait résister.
- Que dirais-tu de déguster des bâtonner de calamars, dit-il en pointant du doigt un stand où se vendaient de nombreux aliments marins, ils ont l’air succulents, et puis je sais que ce genre de nourriture est ton péché mignon.
Et sans attendre la réponse de son élève, Silius se dirigea vers toute cette bonne nourriture l’eau à la bouche, tendit qu’un Bakan inquiet le dévisager.
- Ne t’inquiètes pas va !! À minuit je te promet que tu n’auras plus rien à endurer, alors essaye de te détendre un peu.
- A vrais dire, c’est pas vraiment sa qui me dérange le plus, c’est le fait que vous ayez fait croire a vos amis que nous partirions, alors que si nous nous attardons ici nous aurions très bien put passer la soirée en leur compagnie. Sa aurait était un très grand honneur pour moi de dîner avec celui qui fut le chef des Archanges.
Gêner par les dernière paroles qu’il venait de prononcer, Bakan se précipita en direction du stands de fruits de mer pour éviter de continuer la discutions.
C’était sans compter sur la perspicacité de Silius, lorsque son élève passa à ses cotés, il lui attrapa doucement mais fermement le bras et le regarda dans les yeux.
- écoutes-moi Bakan, sa voix était calme et son regard montrait qu’il était extrêmement sérieux, je sais très bien se que tu pouvait ressentir devant des personnages aussi importantes, je n’aurais jamais mentit a mes meilleur amis sans au moins avoir une bonne raison. Et cette bonne raison elle m’est tomber dessus comme un coup de poing lorsque je l’ai apprise.
- Vous voulez parler de leur enfant, Evan ?
- Tout a fait, Silius relâcha son étreinte sans pour autant dévier son regard, Vois-tu, il est impératif que notre secret nos soient pas ébruiter, c’est pourquoi je suis sur que Marina et Argaïl n’ont rien révélés de leur passé a leur enfant, ils ont sûrement respecter la règle du silence de notre monde, et nous ne devons en aucuns cas rompre se silence.
Bakan se rendit soudainement compte a quel point son envie de rencontrer Argaïl et Marina l’avait chambouler, il en avait complètement oublier les règles fondamental de son royaume, et préféra détourner le regard qu’il savait plein de reproche a son mentor. Néanmoins, ce dernier lui pardonna bien rapidement les faute de son élève, il lui promit alors que dés leur retour chez eux, il lui laisserais un temps libre afin de faire le vide en lui. Ce monde semblait si différent pour le jeune garçon, qu’il se demander pourquoi il n’en était pas de même dans le reste de l’univers.

Evan était comme à son habitude lors de cette période de l’année, juché sur le rebord de la fenêtre de la cuisine à contempler l’infinité du ciel. Le jeune garçon avait depuis toujours était pris de liberté et de voyage, mais se rêve était constamment entraver par cette maladie qui suivait le pauvre garçon depuis toujours, c’est pourquoi Evan se reculait de se monde qu’il aurait tant aimer explorer, mais qui le repousser en permanence.
Le garçon pouvait entendre jusqu’ici les rires et les chants des villageois, accompagnés par les musiques de forains et des troubadours de passage, ce qui le fit se sentir encore plus seul qu’à son habitude. Pendant se temps, Marina s’occuper tranquillement de préparer le souper, mais dans son esprit se mêlaient l’inquiétude et la crainte : lors de la discussion qu’elle eu avec son fils plus tôt au sujet de Silius la perturbait intérieurement, elle redoutait le fait que son fils soit désormais atteint de troubles visuels.
Seulement, Evan lui était sur d’avoir vu quelque chose sur le visage du compagnon de jeunesse de ses parents, il en était même persuader, jamais ses yeux ne l’avait trompé lorsqu’il gardait son sang-froid, alors il ne pouvait pas l’avoir inventer, non cela était liée a autre chose, il en avait le pressentiment. Mais faire comprendre des choses pareilles à sa mère révélée de légères complications, voir l’impossible. C’est pourquoi il crut préférable de ne plus s’attarder sur cette discussion longtemps perdu d’avance, et resta assit sur le rebord de la fenêtre
Ces pensées furent alors stopper, lorsqu’il aperçu à la lisière de la forêt une silhouette familière lui faire signe.
Sans détourner le regard, Evan prévenu sa mère d’un air refrogné :
- Voila papa, on va enfin pouvoir passer a table
Marina laissa alors son plat cuire un instant, et sortit rapidement de la maison afin de se jetait dans les bras de son mari, Evan put percevoir sur le visage de sa mère une immense joie non contenue qui se refléter sur son père un instant plus tard. Evan comprit a se moment là qu’il parlait de leur ancien ami, mais un autre détail ne lui échappa, il constata que sa mère avait mit ses mains devant ses lèvres et s’était le plus rapprocher de Argaïl afin de s’assurer que personne ne puisse les entendre. Et par personne, Evan comprenait lui-même, cependant, il déduit qu’il en était le sujet lorsque son père posa son regard sur le jeune garçon.
Evan n’était pas anxieux bien au contraire, mais il redoutait que son père vienne le sermonner sur son état de santé, et préféra alors détourner de nouveaux le regard vers les cieux, la au moins il pouvait s’évader un instant avant de devoir supporter les vérités de se monde.
Lorsque Argaïl et Marina entrèrent dans la pièce, Evan put constater que son père était plus sale que d’habitude : Sa veste cramoisie sans manche était complètement déchirée, la chemise blanche qui recouvrait son torse avait virée au marron vert, son pantalon était en piteuse état, et son visage montrait un net oublie d’entretien hygiénique a cause de la barbe qu’il n’avait pas rasée depuis trois jours.
L’homme paresser plus vieux qu’il ne l’était, et malgré sa dure journée de travail, affichait un large sourire a son fils auquel il ébouriffa les cheveux. Mais c’est une manie ou quoi ? Grommela le garçon dans son fort intérieur, qu’est-ce qu’il vous ont fait mes cheveux ?
- Alors fiston, comment c’est passer ta dernière journée de classe ? demanda Argaïl pendant qu’il déposait ses affaires dans un coin de la pièce
- Bof ! fit mollement le garçon, le Père Jean nous a encore récité ces stupides Evangiles, avant de nous raconter d’autres stupidités sur l’univers et ses habitants.
Ce que Evan voulait dire par là, c’est que le Père Jean, qui était l’un des dix-huit professeurs de l’école, croyait dure comme fer que l’univers était habité par d’autres formes de vie, et qu’une personne en était à l’origine, en fait cet homme était un fervent adorateur de la religion, et bien qu’il en existe de nombreuses de part le monde, il est persuader que rien de tous se qui nous entoure, ne serais si il n’y avait pas eu une puissante entité pour tout créer
- Je ne trouve pas que cet homme dise des choses stupides,répondit Argaïl, si telle est sa façon de voir les choses alors laissent le faire comme il l’entend, je pensais te l’avoir suffisamment enseigner.
Evan resta interdit devant les propos de son père, bien qu’il eu raison, le garçon trouvait parfois inutile se genre de comportement et de penser. Pourquoi, sa même lui l’ignorer, ce genre de pensées lui venaient comme sa sans qu’il le veuille, puis sortait inconsciemment de sa bouche.
- Et puis…, reprit Argaïl, si lui, croit a d’autre vie dans l’univers, certain peuvent exposer leur propre point de vue, comme voir des choses qui sont invisible pour d’autre. Argaïl venait d’employer un ton simple et sans reproche afin de mieux discuter avec son fils, seulement, la tête brûlée qu’est son fils le perçut différemment.
Evan tourna son regard sur celui de son père, l’air furibond :
- Je sais encore se que je vois ! railla-t-il, et je vous assure que j’ai vue quelque chose sur le visage de Silius, maintenant si vous vous ne l’avez pas vu et bien tempi. Maintenant on peut oublier cette histoire ?
Argaïl avait certes l’habitude que son fils s’enflamme, comme il aimait à le dire, mais cette fois-ci, le garçon fut plus brutale que d’habitude, comme si il n’était plus le même. Voulant alors remettre son fils en place, Argaïl commença a ouvrir la bouche pour parler, mais fut rapidement devancé par quelqu’un d’autre
- A table !!!
Le sourire aux lèvres, Marina coupa court dans la discussion des deux hommes de la famille en employant le meilleur des arguments lors d’une dispute entre père et fils. Et cela fonctionna a merveille, il ne fallut pas plus d’une seconde pour que tout la petite famille se retrouve en plein repas à discuter jovialement de sa journée.
Durant le souper, Evan demanda à ces parents leur enfance avec Silius, cet homme l’avait tellement intrigué qu’il voulait en savoir plus sur cet individu. Ces dernier lui expliquèrent que l’homme avait grandit dans le même village qu’eux, à Hermet, avant qu’ils ne s’installent définitivement dans la région de Hälgorn. Le père de Silius était colporteur, et ce dernier avait finit par suivre les trace de son paternel. Ils ne purent rien lui apprendre d’autre car Silius n’était présent au village que lorsque le stocke de son père était vide et qu’ils revenaient pour faire le plein. Argaïl narra pendant prés d’une demi-heure les frasques que lui et Silius faisaient étant jeunes, ainsi que les dérouillées que leur infligeait Marina lorsqu’elle ne pouvait plus supporter leurs pitreries.
Evan ne perdit pas une miette de l’histoire passée de ces parents, il s’étonna de ne s’être jamais demandé comment ils avaient vécut autrefois et s’en sentit légèrement honteux au fond de lui.
Une fois le repas terminé, Evan sortit par la fenêtre de la cuisine et se dirigea tranquillement vers la forêt.
- Où vas-tu comme sa jeune homme? Demanda Marina a l’adresse de son fils alors qu’elle venait de lui attraper le col de son T-shirt .Tu ne penses quand même pas que je vais te laissait filer dans cette tenue ?
Marina empoigna alors la veste du garçon qui pendait à la porte et la déposa amicalement sur la tête de son fils
- Désoler, petit oublie. Répondit Evan jovialement, Puis après avoir enfiler la veste, le garçon continua son chemin, mains dans les poches, et le regard rêveur, rivé sur le ciel. Il n’entendit pas sa mère le prévenir de ne pas rentrer tard, ni lui souhaiter une bonne soirée, il n’entendait plus que l’appel de la liberté.


Dernière édition par chuck norris le Sam 22 Nov - 18:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Fic] Les chroniques de Lokdaille   [Fic] Les chroniques de Lokdaille Icon_minitimeSam 22 Nov - 18:03

Après un long trajet au milieux des arbres, Evan finit par arriver devant un arbres sur lequel était accrochait une multitudes de planches en boit, qui conduisaient jusqu'à son sommet. Le garçon commença son ascension pour arriver sur une plate forme circulaire également faite en bois. Celle-ci couvrait une large surface, sur laquelle Evan s’allongea confortablement, les branche de l’arbre servaient a deux choses : celles du dessous pour mieux maintenir la plate forme, et celles du dessus afin de protéger le coin personnel du jeune garçon d’un éventuel caprice de la nature.
L’écart entre la plate forme et les branche du dessus était suffisant pour que le garçon puisse passait en inclinant légèrement la tête.
Il se dirigea vers le coté le plus exposer au hautes chaîne de montagnes, le seul endroit où les branche étaient écartées de façon a ce que le garçon puisse apercevoir les innombrables étoiles qui entouraient l’astre lunaire.
Coucher, les mains derrière la tête, et le regard perdu dans le vide, le sommeille finit lentement par prendre le dessus sur le garçon, et celui-ci s’endormit profondément, baignant dans la clarté de la Lune, sous la fraîcheur de la nuit.

Soudain, Evan entendue cet étrange crie assourdissant, qui lui remonta l’estomac dans son sommeil, et le sortit brusquement de sa torpeur. La respiration palpitante, il se mit à regarder instinctivement autour de lui afin de connaître le sens de se qu’il venait de ressentir a l’instant. Ces yeux se posèrent d’abord sur une étrange et néanmoins intense lueur au loin.
Pensant un instant que cela pouvait être le spectacle qui célébrer la fin de la fête, il fut rappeler a l’ordre par son esprit, la Lune n’affichait pas encore minuit, il devait encore restait au moins deux bonnes heures, alors d’où pouvait bien provenir cette lueur se mit-il a penser. Soudain, son corps fut comme parcourut par un étrange frisson, non liée à la fraîcheur de la nuit, mais plutôt à un sentiment qu’il avait au plus profond de son cœur, il se devait d’aller voir se qu’il se passer.
Il descendit de l’arbre avec aisance et rapidité, puis se rua en direction de cette inquiétante lumière, qui sans s’en rendre compte, lui tenaillait le corps a chacun de ces pas. Plus il s’en rapprochait, et plus son visage était giflé par un vent chaud, dont une légère odeur de brûler mêlant la cendre et la chair venait lui caresser le nez
Lorsqu’il atteint sa destination, Evan fit face au plus horrible de tous les spectacles qu’il lui ait été donné de voir : sa maison, complètement ravager, était en proie à de gigantesques et monstrueuses flammes.
Juste devant lui se dressait une ombre imposante qui fixait intensément l’immense brasier, une épée sanguinolente dans une main. A ses pieds, se trouvaient les corps d’un homme et d’une femme dont les têtes avaient étaient tranchées.
Evan ne put retenir la peur qui venait de le prendre au plus profond de son être, et s’écroula a genoux en sanglotant, complètement détruit.

L’ombre entendit le son produit par Evan lorsqu’il s’écroula, et fit volte-face, l’épée armée, avec une profonde colère dans l’âme.
Les flammes permirent au garçon et a se mystérieux inconnu de distinguer parfaitement chacun de leur traits. Evan et Silius, se regardait désormais dans le blanc des yeux, aussi abasourdie l’un que l’autre.
Evan ne pouvait le croire, le meilleur ami de ces parents était là, devant leurs cadavres, avec la même allure que lors de leur rencontre il y a quelques heures de cela. Malgré la confusion de la scène, le garçon put cependant apercevoir une chose de changer chez l’individu : un étrange éclat orangé luisait à travers ses vêtements, sur son torse.
Silius parut extrêmement surprit lorsqu’il découvrit le jeune garçon encore vivant, et un sourire émut s’afficha sur son visage. Mais la seconde d’après, cette joie disparue totalement, pour être remplacé par une rage et une colère qui déformaient les traits de celui qui il y a un instant paraissait calme, attentionné et serein.
Silius resserra l’étreinte qu’il exerçait sur le pommeau de son épée, puis se rua avec férocité sur le garçon, en explosant de rage.
Evan ne pouvait plus rien faire, ni même dire quoi que se soit, la peur de voir ces proches mort et la tristesse que causer un tel acte de trahison de la part de Silius étaient tel qu’il ne lui incorporait plus de vivre ou de ressentir quoi que se soit, Pour lui, la vie était bel et bien finit, la mort aller enfin réclamer son dût après dix-sept année d’attente.
La distance qui les séparait se réduisait à chaque second, le peu de temps a vivre pour Evan se réduisait rapidement, et celui qui fut le compagnon de ces parents, aller mettre un terme a sa vie.
Le son de l’entrechoquement entre l’épée de Silius et de l’assassin de Evan résonna dans la nuit.
Silius fixait son ennemie avec fureur, et l’individu exprimait un large sourire sadique sur l’ensemble de son visage, tandis que leurs lames se trouvaient juste au dessus du crâne de l’adolescent.
- Toi…, fulminas Silius, tu vas payer pour tout le mal que tu as fait. Et encore plus que tes deux camarades…avec toi, je ne me contenterais pas d’une simple tête décapiter
Silius repoussa sauvagement son ennemie, et profita de l’opportunité pour lui asséner un rapide coup d’estoc en plein sur le foie. L’inconnue, parvint a se stabiliser de justesse, et à esquiver de la même manière le coup qui lui était adressait. Puis il répondit par une frappe sur le flanc droit de Silius, qui réussit également la prouesse d’éviter une telle attaque en exécutant un tour sur lui-même tout en effectuant un déplacement latéral.
Ce fut plus un massacre qu’un combat qui se déroula entre les deux combattants sous les yeux de Evan, la supériorité de Silius par rapport à son assaillant était pour lui incontestable, mais surtout, il fut soulager d’entendre que cet homme qu’il connaissait a peine et qu’il respecter profondément soit innocenté des crimes dont Evan l’accusait. L’ennemi perdait du terrain a chacune des attaques lançaient par Silius, la force qu’il employer le faisait sans cesse reculer, et la vitesse de ses coups rendaient encore plus difficile le combat pour cet homme dont le destin était déjà tracé.
N’ayant plus d’autre solution que la fuite, l’homme se mit soudainement a se contorsionner d’une façon impressionnante, esquivant par la même occasion le coup fatale qui lui était destiner entre les deux yeux, puis il s’agrippa a l’arbre le plus proche et commença son ascension en s’enroulant autour a la manière d’un serpent.
- Si tu veux m’avoir, il te faudra m’attraper Tao, rugit l’homme alors qu’il venait de se hissait a une haute branche en seulement quelques secondes. Mais ne me sous-estime pas, je suis plus puissant que tu ne le croit.
Puis, par provocation, l’individu se mit à persifler après Silius, et en profita pour troquer son épée contre deux dagues recourbées.
- Maintenant, prépare toi a connaître la défaite, Tao
Silius ne répondit pas quand cet assassin de pacotille jouer avec son honneur, cependant, le faite qu’il joue avec son titre, venait d’être sa première et dernière erreur
- Quand a toi, lâcha-t-il d’un ton froid et sec, tu ferais mieux de ne jamais sous-estimer un Séraphin, Néosien de bas étage. Prépare toi a recevoir ton jugement.
Silius tendit sa main en direction de l’inconnue, et c’est alors qu’Evan vit luire un nouvelle éclat, mais contrairement a l’autre, celui-ci apparut sur l’avant bras droit de Silius, et qui plus est, sa couleur était d’un bleu irisé. De sa main surgit alors un faible flashe, qui se transforma rapidement en une arbalète argentée contrastée de reflets cuivrés qui fixait désormais le meurtrier.
Devant cela, l’homme ne possédait plus la volonté de se battre, l’écart de puissance entre lui et cet homme était beaucoup trop grand, il en eu la certitude lorsque l’arme magnifique fut pointer en direction de son visage, ce n’était pas avec des simple dagues, et encore moins avec ces facultés qu’il arriverait a gagner, pour lui seule la fuite semblait juste, c’était soir sa, soit une mort certaine.
Evan se rendit compte d’un léger détail en observant la scène, l’arbalète qui venait d’apparaître, n’avait pas de carreaux ; aucuns projectiles avec lequel il pourrait venger la mort de ses parents, alors pourquoi est-ce que cet individu pouvait être effrayé par une arbalète sans projectiles ? C’était à n’y rien comprendre.
Avant même que son ennemi ne tente quoi que se soit, Silius, visa rapidement l’individu, et son arbalète se mit alors produire des nombreuses étincelles, jusqu’à se que le résultat donne forme à une flèche entièrement composée d’électricité.
Le coup fut rapide et précis, Silius venait de tirer en plein dans la tête du meurtrier, lui laissant ainsi un troue supplémentaire par lequel circulerait l’air.
Le corps de l’homme retomba sur le sol dans un craquement sourd, sans vie. Une aura puissante émaner de Silius, a la fois pleine de colère, mais en même temps emplie de tristesse.
Evan avait suivit se combat spectaculaire sans ciller un instant, seulement, lors de sa hâte pour venir ici, le garçon en avait oublier les paroles de son défunt père. La peur, et la douleur se mirent à lui tenailler le corps tout entier. Le garçon se mit a tousser fortement, jusqu’à se qu’une gerbe de sang jaillisse de sa bouche.
Alerté par la souffrance du garçon, Silius retourna auprès de lui effrayer par ce qu’il voyait.
- Evan, est-ce que sa va ? tu es blessé ?
Le garçon ne pouvait rien faire d’autre que cracher encore et toujours des gerbes de sang. Il finit par se plier en deux sous l’effet de la douleur qu’il ressentait en se moment même, tout son organisme lui faisait endurer les pire tourments.
Silius, se mit a regarder autour de lui, dans le but de trouver une aide précieuse.
- BAKAN ! hurla-t-il dans la nuit, VIENS VITE J’AI BESOIN DE TOI !!!
Après un instant d’attente, un amoncellement de terre fit une lente ascendance à la surface, ce tas de boue prit rapidement une forme humaine. Une fois terminer, Silius constata que son élève avait l’air soucieux.
- Maître !! Je suis désoler, je n’ais pas réussit a les rattraper. Ils se sont séparés et…
Bakan ne termina pas sa phrase lorsqu’il découvrit l’état dans lequel se trouvait Evan. Il se rapprocha rapidement et commença à inspecter le jeune garçon. Mais devant l’intensité du brasier, Bakan crut bon de l’emporter avec eux dans un endroit plus tranquille, il craignait que des curieux ne s’approche trop et les découvre.
Silius émit de nombreuses protestations a se sujet, puis finir par accepter.
Quelque chose en lui l’avait pousser a le faire, sans doute a la mémoire de Argaïl et de Marina, il se devait au moins de mettre le garçon a l’abrie et en lieu sur. Prenant alors Evan dans ses bras, Silius fit un signe de la tête a Bakan, qui se mit a plaquer ces mains l’une contre l’autre. Le garçon entra dans une sorte de méditation, puis la terre autour d’eux se mit a tournoyer lentement, et s’éleva jusqu'à se les trois individus ne soit plus qu’un amas de pierre. Pour finir, s’enfonça dans le sol
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MessageSujet: Re: [Fic] Les chroniques de Lokdaille   [Fic] Les chroniques de Lokdaille Icon_minitimeSam 22 Nov - 18:05

Chapitre 4
Le Plan




Durand son sommeil, Evan rêva étrangement : il se retrouvait dans une pièce totalement blanche, dont la clarté était comparable au miroitement de la Lune sur l’eau, possédant d’innombrable ouverture vers l’extérieur. Ce fut précisément l’une de ses ouvertures qui attira particulièrement son attention, car il s’en échapper une bien jolie mélopée. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, cette musique lui était familière, il ne pouvait pas s’empêcher de s’en approchait pour en connaître l’origine.
Lorsqu’il fut sortit, la clarté du jour l’aveugla complètement. Il lui fallut un certain temps avant que ses yeux ne puissent s’habituer à un pareil éclat, et enfin, il put rencontrer l’auteur de toutes ses sensations étrange que ressentaient Evan au plus profond de lui-même. Son sang bouillonnait, son cœur battait à tout rompre, et ses oreilles étaient assourdies par la douce mélodie que produisait une jeune fille.
Bien que dos à Evan, celui-ci put déterminer à qui il avait affaire en regardant les courbes qui composées le corps de la jeune inconnue qui semblait du même age que lui.
La damoiselle, était juchée sur le rebord du balcon qui saluait un magnifique levait de soleil. Tout n’était que lumière et éclat autour du jeune garçon, la seule chose visible à ses yeux était cette personne.
Soudain, la jeune fille s’arrêta de jouer, consciente qu’elle n’était plus seule, elle se retourna vivement en prononçant d’une voix douce :
- Papa ? c’est toi ?
Ce fut les seules choses que Evan entendue, avant que la lumière ne s’intensifie d’avantage et ne lui fasse perdre complètement la vue.

Le garçon se releva soudainement, le front en sueur, et la respiration haletante. Autour de lui n’était que végétation et espace, la nuit était encore présente, mais la lune semblait indiquer que le sommeil du garçon avait durait d’environs une bonne heure. Lorsque Evan voulut constater de l’endroit exact où il se trouvait -c'est-à-dire sur la montagne centrale de la vallée-, une main puissante le happa l’épaule.
Le garçon se débattit instinctivement, et rejeta vivement la main de Silius, perplexe devant l’attitude du garçon, alors que pendant se temps, Bakan se contentait d’alimenter le feu qu’il avaient fait en attendant le rétablissement de l’adolescent. Mais lors du mouvement de ce dernier, Bakan ramassa son bâton en cas de nécessiter. Son geste fut arrêter par un geste de la main de Silius dont le regard rassuré n’avait pas quitter Evan un seul instant depuis son réveil.
Silius avança doucement en direction du garçon, l’air le plus rassurant possible. Evan voulut alors demander se qu’il pouvait bien faire en leur compagnie a une heure aussi tardive, mais sa mémoire se chargea automatiquement de le lui rappeler. Il se souvint en un instant toute l’horreur a laquelle il avait assister : la destruction de sa maison, la mort de ses parents, et le duel entre Silius et cet étrange inconnue qui avait attentait a sa vie. Tous lui revenait parfaitement en mémoire dans les moindres détails. Et la tristesse présente au fond de son cœur refit surface aussi subitement.
Le garçon ne cessait de répéter que cela n’avait pas eu lieu afin de se rassurer, que tout ne fût qu’un rêve. Mais lorsque Silius vint le prendre dans ses bras, Evan ne put contenir sa peine et ses larmes plus longtemps. Déchirant le silence de la nuit de ses cries de désespoir et de plainte. Se maudissant intérieurement de ne pas avoir était là au bon moment pour avoir put les aider, mais surtout pour ne pas s’être excusé auprès de ses parents de l’attitude qu’il avait eu avec eux lors de leur dernière discussion. Et qu’il aurait aimer mourir dans les flammes avec eux plutôt que de vivre encore sans avoir put les secourir.
Les dernières paroles du garçon furent comme un coup de poing pour Silius, l’homme força Evan à le regarder dans les yeux et lui parla d’un ton grave.
- Ecoute moi Evan ! Tu ne dois plus jamais dire de tel chose tu m’entend. T’es parents sont mort, et je sais très bien se que tu ressent au fond de toi. Mais je t’interdit de prononcer de telles paroles, tu à encore de la chance d’être en vie, tu devrait remercier le ciel pour cela. Si moi et Bakan n’étions jamais passer dans cette région tu ne serais plus qu’un tas de cendre. Et à se moment là, la douleur et la peine de ceux qui vous connaissaient, et qui vous aime tes parents et toi seraient encore plus grande. Est- ce cela que tu veux ? Tu veux vraiment voir ceux de ton entourage souffrir encore plus qu’il ne souffre déjà ?
Evan resta interdit devant les paroles de Silius, puis sa peine reprit le dessus, encore plus grande que précédemment, et reposa sa tête sur l’épaule de son protecteur.
Silius caressa doucement les cheveux du garçon, et prit un ton calme et serein. Mais la tristesse se sentait présente dans sa voix.
- Pleure un bon coup petit…évacue tes larmes, sa atténuera un minimum ta conscience.
Bakan avait assisté à la scène sans rien dire, même si il exprimait un chagrin devant la perte de personnes aussi importantes, il ne pourrait pas arrivait a calmer celle du garçon, la perte d’un proche était toujours aussi cruelle et violente qu’à Lunaria, au moins pensa –t-il afin de se donner un peu d’assurance, la mort impose la même loi partout où elle passe. Et le destin reste toujours aussi imprévisible. Bien sur, ces paroles ne l’aidèrent pas le moins du monde, mais cette pensée venait de lui traverser l’esprit non comme une fatalité, mais plutôt comme une des raisons qui alimentent l’équilibre de l’univers. Il resta ainsi pensif à surveiller le feu, pendant que Silius tentait de faire cesser le chagrin de Evan.
Au bout d’un certains temps, le garçon se rendormit, victimes de son écrasante fatigue qui s’était engendré dans son corps à cause de la tristesse, Silius le rapprocha prés du feu, pour qu’il ne puisse pas attraper froid. Puis s’installa auprès de son élève, le regard vide, rivé sur les flammes, et resta ainsi pendant un long moment.
Ce fut Bakan qui rompit le silence en premier :
- Alors,…qu’avez-vous l’intention de faire de lui ? le garçon désigna le corps endormi de Evan d’un signe de tête.
Silius ne répondit pas, il continuait à fixer le feu de la même manière, mais son esprit était toujours là, et bien qu’il n’y paraisse rien, l’homme avait déjà commencé à réfléchir au problème que leur causait Evan. Mais malheureusement, aucune solution ne lui venait en tête.
Bakan ne pouvait pas supporter un silence de mort pareil, d’habitude il adorait le calme, et écouter le silence, mais là c’était différent, l’ambiance qu’il aimait ressentir n’avait pas sa place en cet instant. Et cela était liée a l’empathie qu’il éprouvait envers son maître, les longs moment passer ensembles avaient finit par lui faire comprendre le mécanisme mentale de Silius. Depuis, il savait qu’elles sentiments pouvaient torturer son esprit rien qu’à la façon dont il regarder le monde qui l’entourait. Le garçon préféra rompre a nouveau se silence, dans le but d’obtenir un quelconque réponse, si petite soit elle.
- Ecoutez maître ! Ça ne sert a rien de rester ainsi. Vous et moi savons pertinemment qu’il a vue des choses qu’il n’aurait pas dû voir. Et pas seulement d’un coin de l’œil, il a assisté à votre combat en première loge, il ne lui manquait plus que de la nourriture pour qu’il se sente comme chez lui. Alors à quoi bon vous tourmenter l’esprit de cette manière ? Il parait évident de…
- …De nous débarrasser de lui comme d’un vulgaire sac ! coupa sèchement Silius. Tu veux que nous l’abandonnions dans a son triste sort c’est ça ? Tu veux qu’il vive dans la solitude et la tristesse d’avoir perdue ces seuls proches ? Tu sais aussi bien que moi qu’il n’à aucun amis ici, lorsque nous avons cherché des traces de sa famille, les villageois nous ont racontés les problèmes de ce garçon.
Bakan ne pouvait pas oublier les rires et les mes basse des autres adolescents lorsque le nom des Caïn était prononcé. Ces derniers pensaient que leur chuchotement était assez faible pour que personne ne puisse les entendre, mais aucuns d’entre eux ne pouvait se doutait qu’une oreille fine les écoutait. Et cette oreille appartenait à un garçon qui avait grandit dans la même solitude que Evan, considérer comme une fatalité pour l’humanité. Bakan ne comprenait que trop bien que si le fils de Argaïl et Marina restait ici, il souffrirait énormément à l’intérieur de son cœur, encore plus que maintenant.
Conscient de l’effet de ses paroles, Bakan préféra détourner le regard vers la Lune qui s’affichait haut dans le ciel. Plus qu’une heure, songea –t-il.
Ses pensées furent alors bouleversée par un détail qui venait de lui échapper.
- Mais maître, que faisons nous pour la loi du Silence ? les règles sont stricte a se sujet et…
- …et je crois me rappeler que lorsqu’une règle te fait défaut tu n’hésite pas à l’enfreindre. De plus, c’est ainsi que tu à toujours fonctionner : « Brillant mais Feignant »
La remarque de Silius n’avait rien d’ironique, elle sonna plus comme un cinglement.
Il faut dire que Bakan n’a jamais était un enfant modèle, bien que très intelligent pour son âge, il allait souvent à l’encontre de lois. Ce qui, le plus souvent, retombait sur Silius, dont l’honneur perdait de son éclat à chacune des frasques de son élève. Néanmoins, Bakan ne pouvait pas laisser son supérieur lui lancer une telle remarque -même si cette dernière se révèle fondée.
- Alors que comptez-vous faire ? Vous allez le laissez retourner chez lui ? Oh oui c’est vrai j’oubliait : il n’à plus de chez lui. Et puis vous avez raison, même si il venait à raconter tous se qu’il a vue cette nuit, qui pourrait bien le croire ? Il serais juste encore plus rejetais par les autres, qui en plus de le prendre pour un monstre le prendront pour un fou. Et au pire, son âme se verrait tellement écraser par tant de solitude qu’elle finirait par se penchait du mauvais cotés de la balance.
Bakan n’avait pas arrêté un seul instant de parler, et c’est le souffle court qu’il regardait désormais son maître.
Ce dernier avait suivit chaque parole de Bakan sans ciller, son regard n’avait même pas dérivé de l’endroit qu’il fixait depuis le début de cette discussion.
Sa voix se fit alors plus sereine.
- dis moi Bakan ! Pourrais-tu me rappeler qu’elle est notre mission déjà ? Je ne parle pas de celle qui avait requit notre présence ici, mais plutôt de celle que toi, moi, et tous les autres Lunariens avons eu depuis que nous sommes sortit de l’académie. Tu sais ? se serment que tu à porté il y a tout juste un an.
Surprit devant la question de son maître, Bakan hésita un instant avant de répondre. Mais lorsque sa bouche s’ouvrit, aucun son n’en sortit. Le garçon venait soudainement de comprendre l’allusion qui subsistait dans les paroles de Silius, mais aussi ce qui perturbait autan son esprit depuis tout se temps. Une parole donnée par tout les guerriers de Lunaria lors de leur sortit de l’académie, afin de juger leur foie envers l’unité et la prospérité de l’univers.
C’était donc ça qui posait réellement problème à Silius depuis tout se temps, en effet, Bakan ne comprenait que trop bien désormais, et la situation actuel le faisait tressaillir d’inquiétude.
- Alors…, finit-il par dire, nous somme devant une impasse c’est ça ?
Silius émit un ricanement dépourvut d’humour.
- Une impasse ? Moi j’appellerais plutôt ça un gouffre. Enfin, comme le veut le proverbe : « il y à toujours une réponse à tout »
Bakan ne saisit pas tout de suite les nouvelles paroles de Silius, mais l’instant d’après, tout lui devint clair. Il comprit que son maître faisait de nouveau appel à son brillant cerveau. La dernière fois qu’il l’avait fait, Bakan leur avaient permit d’échapper à un destin assez funeste, ainsi que les autres fois d’ailleurs.
Non mécontent que son supérieur lui fasse de nouveau confiance, et lui ait pardonné ses paroles, le garçon se mit à réfléchir intensément. Fouillant dans les moindre recoins de sa mémoire, sondant chacun de ses moments vécut afin de dénicher le plus parfait des plans.
En a peine deux minutes, une multitudes d’idée se mélangeaient dans sa tête, toutes aussi folles -et pourtant soigneusement étudier- les une que les autres. Mais aucunes ne convenait à Bakan, toutes possédaient de nombreuses failles, et le garçon voulait que son plan soit le plus parfait possible.
Après avoir retourner son esprit a tors et a travers -au point de se donner une affreuse migraine-, Bakan finit par trouver LE plan.
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MessageSujet: Re: [Fic] Les chroniques de Lokdaille   [Fic] Les chroniques de Lokdaille Icon_minitimeSam 22 Nov - 18:06

Il se remémora avec précision cette discussion que lui et Silius eurent quatre mois après leur première mission, alors qu’ils venaient tous deux de retourner à Luminia. Silius portait son habituelle veste cape noire, et Bakan avait les cheveux plus courts.
- Dit moi petit…
- …Je m’appelle Bakan, maugréa le garçon, combien de fois faudra-t-il vous le rappeler ?
Silius resta un instant perplexe devant la noirceur du regard de son nouvelle élève, il est vrai que l’homme n’avait pas vraiment fait attention au jeune garçon depuis qu’il faisaient équipe tout les deux, il ne se souvenait même pas de son nom. Et pour se faire pardonner, décrocha un sourire éclatant au garçon.
- Bien, Bakan. Alors étant donner que ces dernier temps nous ne nous somme pas vraiment approcher aussi bien qu’un maître avec son élève, je pense qu’il serait préférable pour nous deux de mieux nous connaître tu ne croit pas ?
Bakan parut étonner aux premiers abords, mais les propos qu’il avait entendus sur cet homme lui permirent de ne pas trop douter devant un type aussi lunatique. Il se résigna donc à suivre Silius d’un air bougon qui s’installa sur un des bancs en marbres de l’académie.
- bien…alors, par quoi commence t’on ?
Bakan se maudit intérieurement d’avoir suivit son maître, encore une fois, celui-ci était en train d’user d’un humour qu’il était le seul à apprécier, et qui irritait Bakan en haut point.
Le sourire de Silius se remplaça en un instant par une grimace difforme, provoquée par le coup de bâton que lui asséna son élève, dont la colère était difficilement contenue.
- je croyais que vous seriez enfin sérieux, j’ai eu tord de vous faire encore confiance.
Tombant à la renverse, Silius se releva la seconde d’après, pour revenir à sa place initiale, le visage toujours souriant
- bien, je comprenne que ce lieu magnifique ne t’aspire pas une bonne dose d’humour mais…
- mais le mot magnifique ne vous semble pas approprier en se moment.
Bakan désigna la dentition de son maître a laquelle il manquer un dent. Le choc qu’avait fait subir Bakan lui avait gâché son beau sourire.
Portant machinalement sa main au visage, Silius dégaina son épée afin de découvrir le malheur qui venait de s’abattre sur sa superbe dentition.
CENSURER
Après que Bakan se soit retrouvé avec une multitude de bosses sur la tête, Silius et lui purent –enfin- avoir une bonne discute.
Pendant que l’un se frottait énergiquement le crâne, l’autre se craquer les phalanges avec vigueur. Ce fut Silius qui prit le premier la parole.
- Bien où en étions nous ? Questionna-t-il, a oui c’est vrai. TU allais me parler de ta vie
Devant l’obligation que lui infliger son supérieur, Bakan narra en premier son passé. Et s’en suivit, la plus longue discussion qu’ils aient eue depuis leur rencontre. Chacun apprit des choses passionnantes, ou effrayantes sur l’autre, et vers la fin de l’après-midi, les deux individus s’étaient comptés sans vraiment sans rendre compte les petits secrets qui hantaient leur être.

C’est grâce à cette discussion que le plan de Bakan put germer en lui. Se tournant vers Silius, le sourire au coin du visage, il lui demanda d’un air malicieux mélanger à son éternel flegme :
- dites moi Seigneur, avez-vous eu des nouvelles de votre neveu ? Vous savez, celui qui a disparue il y a deux. La voie de Bakan devint soudainement présente, Et dont vous n’avez jamais raconter la disparition a qui que se soit a cause de la peine que cela vous engendrait.
Se fut désormais a Silius d’être surprit, il tourna un regard inquiet en direction de son élève, craignant que le garçon n’ait grillé tous ses neurones à force de trop réfléchir. Puis, le sourire de Bakan se propagea sur son maître. Encore une fois, le garçon avait fait preuve d’une remarquable ingéniosité. Même si cette idée le marquait profondément, Silius trouvait se plan infaillible.
Autrefois, il avait eu la garde de son unique neveu après la mort de ses parents lors d’une attaque des Néosiens. Pendant de nombreuses années, Silius éleva le garçon comme le fils qu’il n’avait jamais eu, en ne dévoilant a personne son existence, craignant qu’un jour, les Néosiens viennent finir leur travaille. Mais il y a deux ans, le garçon se volatilisa dans la nature, la seule chose que Silius retrouva du garçon fut la chevalière familiale, recouverte de sang, et dont le doigt avait été tranché net. Personne hormis Bakan ne sut que Silius avait eu un neveu, ni se qui lui était arriver. L’homme avait sans doute ressentit un profond respect pour son élève lorsqu’il lui avait raconté cette aventure, et ne sans était pas cacher le moins du monde.
Bakan avait jurer de garder le secret, mais se secret leur serait plus utile qu’ils ne l’auraient jamais crue.
- Bien joué Bakan, dit Silius la voie pleine de chaleur, tandis qu’il donner une puissante tape amicale a son élève, le faisant renverser la tête la première par la même occasion.
Pour cette foie-ci Bakan préféra passer l’éponge, il avait l’habitude de se battre avec son maître quand ce dernier l’exaspéré, mais aujourd’hui, son corps ne produisit aucune penser meurtrière a son égard. Sans doute liée à la joie qui émanait de Silius en cet instant précis. Et les deux amis se tournèrent en direction de la vallée afin de contempler l’étendue de collines et de verdure, argentés par l’éclat de la lune.
Mais il restait tout de même un détail a régler, et les deux amis le comprirent en même temps : comment allaient-ils l’annoncer a Evan ? Certes, l’heure du départ approchait lentement, mais en une heure et demie, cela risquer d’être juste. Ils leur fallait quand même prendre le risque, Silius, parce qu’il se devait de le faire en la mémoire de Argaïl et de Marina, et c’est probablement se qu’ils auraient voulut ; Bakan, parce qu’Evan lui ressemblait en un point, et cette ressemblance lui consacré un besoin incontrôlé de devoir l’aider.
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chuck norris
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MessageSujet: Re: [Fic] Les chroniques de Lokdaille   [Fic] Les chroniques de Lokdaille Icon_minitimeSam 22 Nov - 18:18

CHAPITRE 5
Origine




Evan venait de suivre toute la discussion sans broncher un seul instant, il avait feinté de s’être endormie afin de trouver une réponse aux questions qu’il se posait. Au début, il ressentit une peur difficilement contrôlée. Si la nuit ne l’avait pas couvert, Bakan et Silius l’aurais remarqué en train de trembler de tout son corps, et auraient découvert la supercherie.
Mais plus le temps passer, et plus cette peur se dissipé petit a petit, pour se transformer en doute. Qu’elle pouvait bien être cette loi du Silence ? Et de qu’elle mission parlaient-ils ? Se n’est pas vraiment un vocabulaire de colporteur.
De plus, il y avait cette histoire de neveu qui l’inquiétait, qu’est-ce qu’un neveu venait faire la dedans ? Décidément, le garçon se posait encore plus de question qu’avant d’écouter la discussion, et se mit à regretter de ne pas avoir une intelligence aussi développée, que son sens d’observation et d’analyse. Mais il lui fallait comprendre ce qu’il ce passait.

Alors que Silius et Bakan venait enfin de se mettre d’accord sur la méthode à adopter envers le garçon. Le maître et l’élève se retournèrent comme un seul homme, alertés par un bruit venant de derrière eux. Silius venait de dégainer son épée, tandis que Bakan brandissait son bâton dans la direction d’où provenait le bruit. Ils furent tous deux surpris et a la fois gêner de constater qu’il menaçait Evan.
Ce dernier venait a peine de se relever, qu’il se sentait de nouveau agressé face aux gestes que firent ces deux sauveurs.
Perplexe, Evan commença a se demander si se levait avait été une bonne idée.
- Bon…, si c’est ça je me rendors tout de suite. Bonne nuit a tous
- A…attend Evan, bredouilla Silius, tout en rengainant son arme, imité par Bakan la seconde d’après, se n’est pas se que tu crois, nous somme juste sur les nerfs c’est tout.
Evan stoppa son geste devant l’explication de Silius. Bien que méfiant, il ne pouvait s’empêcher de le croire, après tout, il était le meilleur ami de ces parents.
Le garçon s’assit en tailleur devant ses interlocuteurs, et attendit de connaître la suite, suivit par Silius et Bakan.
Ce fut le plus âgé de tous qui prit la parole en premier
- Bien, tout d’abord, nous aimerions savoir se dont tu te rappelle Evan. Nous voudrions avoir certains renseignements avant de pouvoir t’expliquer en détail.
- Et bien, fit Evan d’une moue qui exprimait sa réflexion intense, je me rappelle vous avoir vue devant ma maison lorsqu’elle était en feu, puis de votre combat contre ce type bizarre. D’ailleurs je croie que c’est tout…A non c’est vrai, j’ai également vu les éclats que produisait votre corps, c’était plutôt effrayant.
Silius releva la tête surprit. Les paroles de Evan lui permettaient de lui parler d’une grande majorité de chose. Mais ces « éclats » dont il parlait l’intriguer.
- Un éclat ? de quoi tu parles exactement ?
Aï, pensa Evan, je croyais qu’ils me diraient beaucoup plus que cela, mais on diraient qu’il y a des choses que je doit découvrir par moi-même
- Non rien, j’avais crue voir quelque chose d’étrange, mais c’était sûrement du aux flammes.
Le garçon préféra feindre l’ignorance sur ce qu’il avait vue, il se pensa préférable de ne pas ralentir cette discussion, a cause de simple détaille. Il pouvait très bien se renseigner un autre moment.
- A Bon ! je préfère ça. Alors autant tout te raconter, mais je te demanderais de m’écouter jusqu’à la fin avant d’émettre la moindre protestation, entendus ?
- Oui chef, répondit Evan le plus sérieusement possible
- Bien ! alors voila…, Silius se mit a réfléchir au mots correctes qu’il pourrait employer afin de ne pas trop effrayer le jeune garçon. T’es parents ne viennent pas d’ici.
Evan regarda Silius avec de grand yeux, il se moquer de lui ou quoi ?
- Mais je le sais très bien ça, ils sont nés dans un petit village de pêcheur au bord de la Mer de Nargate.
- En fait c’est un petit peu plus compliquer, émit Silius en se grattant l’arrière de la tête, il viennent d’un autre monde.
Un long silence suivit les paroles de Silius, Evan ne comprenait plus rien a se qu’il se passait et se demandait si on ne se moquer pas de lui. C’était la discussion la plus ridicule qu’il ait jamais eu et préféra laissait tomber un tel amas de stupidité.
- Très bien j’ai comprit, je vais me rendormir sur le champs et quand je me réveillerais je serais dans mon lit avec mes parents, et je serais débarrasser des fous que vous êtes.
- Non mais attend tu vas quand même pas…
Trop tard, Evan venait de se rendormir sans avoir prêter attention aux paroles de Silius, qui furieux qu’on lui manque de respect a se point, se dirigea en direction du garçon le regard meurtrier.
CENSURER
La seconde d’après, Evan se tenait de nouveau assit, avec une nouvelle bosse sur le sommet du crâne. Quand à Silius, il était restait prés du garçon au cas où celui-ci recommencerait à lui manquer de respect.
- Bien alors où en étais-je ?...c’est malin, a cause de toi j’ai perdue le fil de mon histoire.
Les phalanges de Silius se mirent a craquer avec force tant sa colère était grande.
Effrayé, Evan se mit à parler le plus vite qu’il put pour éviter de se prendre de nouveaux coups.
- Vous disiez que mes parents venez d’un autre monde, et vous alliez m’expliquer se que tout cela voulais dire
Arrêter dans son élan, Silius adressa un sourire radieux au garçon. Finalement, il savait faire des efforts quand il voulait.
- effectivement, tu retiens bien les leçons dis donc. Bon, revenons en a notre sujet principale, la voix ainsi que l’attitude de Silius redevinrent sérieux. Je vais te raconter une histoire qui remonte à la nuit des temps, à l’époque ou l’univers n’était que néant, et où aucune trace de vie n’existaient. Au beau milieu de cet immense vide, il y avait deux êtres, dont les capacités dépassent ton entendement. C’est deux êtres n’avaient pas de nom, ils étaient seulement des entités totalement opposés : le Bien et le Mal.
- Un instant, trancha Evan dont la tête commencer a laisser échapper de léger nuages de fumés, vous parlez de Dieu et Lucifer là ou je me trompe ?
- C’est exact…enfin, c’est ainsi que vous les nommés ici, dans les autres mondes ils portent des noms différents selon les religions et les croyances.
- Là c’est sur je suis en train de rêver, je vois pas d’autre solutions
- Si tu veux je peux te prouver le contraire, répondit Silius en brandissant le poing a l’adresse du garçon. Qu’il ôta juste après lorsque ce dernier lui fit un non rapide de la tête.
- …Donc, reprit l’homme, lorsque ces deux entités apparurent, leur premier rêve commun fut de remplir l’univers afin de se sentir moins seul. Pendant prés de un siècle, ils ont crée une quantité de mondes phénoménale, dont les deux premiers furent considérer comme les mondes d’origine de chacun des entités. Sur l’un se trouvait les Lunariens, les « anges » comme vous les appelez ici, et sur l’autre se trouvait les Néosiens, les « démons ». Tout les mondes excepter ces deux là, étaient reliés entre eux par de nombreux moyens. L’univers tout entier ressemblait à une ville gigantesque.
Soudain, la voix de Silius se fit grave.
- Mais un jour, tout bascula. Le seigneur des ténèbres, Lucifer comme vous l’appelez, trahit son ami, il voulait avoir le contrôle total de l’univers, et non bénéficier uniquement des êtres malfaisants qui y résidaient. Et ceux que tout le monde appelé « les amis éternel » n’eurent pas d’autre choix que de régler tout cela d’une maniéré atroce
Evan sentit sa voix trembler lorsque la question sortit du bout de ses lèvres.
- Qu’est-ce qui a bien put se passer d’aussi terrible ?
- Un combat entre le seigneur des Néosiens et le seigneur des Lunariens, s’en suivit, une quantité incommensurable de mondes disparurent lors de cette guerre, emportant avec eux les personnes qui vivaient dessus. La bataille dura sept jours, et au final, se fut Lucifer qui gagna.
- PARDON ?
Evan nageait en plein délire comment pouvait-il croire se que Silius racontait, c’était complètement absurde. Mais son esprit ne pouvait s’en empêcher, quelque chose dans ces paroles lui disait que rien n’était imaginé.
- Mais alors, reprit Evan, Sa veux dire que le monde où je me trouve aurais était créer par Lucifer ?
Le garçon n’arrivait pas à croire qu’il se mettait à parler comme le Père Jean, avec ces histoires d’entités et de Bien ou de Mal, il ne savait plus vraiment où donner de la tête, mais il continua malgré tout à suivre le récit.
- Pas vraiment, expliqua Silius, car a la fin de leur combat, Lucifer était tellement affaiblit, et même après cinq milliard d’années, sa puissance n’était pas revenue à sa totalité.
- CINQ MILLIARD D’ANNEES ?
Evan se retrouva soudainement le nez contre terre, écraser par la main puissante de Silius dont l’oreille droite ne fonctionnait plus très bien, a force d’entendre les hurlements de surprise du garçon.
- Tu vas arrêter de beugler oui, je suis juste a coté je te ferais dire
Tout en retirant sa main, Silius continua son récit en menacent Evan du poing que si il recommençait a l’interrompre il ne le raterait pas cette fois.
- …Mais même sans pouvoir agir par lui-même, le seigneur des ténèbres, avait Les Néosiens qui lui étaient fidèles même dans la mort, il les chargea donc de s’en prendre au reste de l’univers afin de ramener le plus de mondes à sa coupe. C’est ainsi que les hommes commencèrent a se pervertirent de l’intérieur, que l’ampleur des Ténèbres se mit a croîtrent durant tout se temps dans les cœurs de chaque personne. Seulement, même si leur seigneur était mort, les Lunariens ne pouvaient pas restaient sans agir devant la barbarie que cela entraîner. Ils luttèrent alors de toutes leur forces pour repousser les invasions démoniaques, et parvinrent dans certaines occasions à préserver l’humanité. Mais malheureusement, il arrivait aussi que se soit les Néosiens qui gagne certaines de ces batailles. De nos jours…ces batailles durent encore, d’un cotés on veut préserver la balance, de l’autre on veut dominer les autres races.
Evan fut intrigué par cette histoire de balance. Qu’est-ce qu’un tel objet pouvait bien faire dans une situation pareille ? Le garçon voulut questionner Silius a se sujet, mais l’homme comprit ces intentions rapidement et le devança avant que les mots ne sortent de sa bouche.
- vois-tu, il existe de nombreuses légendes qui circulent dans l’univers, certaines disent comment celui-ci aurais étaient crée, d’autres de quoi il seraient constitué. Mais il en existe quelques unes, qui ne sont connue que de Lunariens et des Néosiens : cette légende parle d’une balance qui aurait était crée en même temps que l’univers, et serait cachée dans un endroit où nul n’irait la chercher, cette balance aurait -a priori- le pouvoir d’affluer sur les personnalités de êtres vivants. De chaque coté de cette balance se trouve bien sur les deux énergies qui nous composes : le Bien et le Mal, si jamais la balance venait a pencher d’un seul des cotés, se serait tous l’univers qui en subirait les conséquences. C’est pourquoi il est du devoir des Lunariens d’empêcher à tout prix la progression des ténèbres.
- Un instant, il y a quelque chose de pas normale dans cette histoire : si se que vous dite est vrai a propos de cette « balance », alors pourquoi est-ce que les Lunariens ne font rien pour la trouver et la faire pencher en leur faveur, comme ça plus personne n’aurais a craindre les Néosiens.
Silius prit une profonde inspiration, parler aussi longtemps ne le gêner pas le moins du monde, mais son souffle n’était pas aussi développer que celui d’une baleine des dunes.
- Ces la que réside tout le problème, les Lunariens ont souvent pensés a se genre d’idées, mais leur rôle était de protéger l’univers, et d’agir avec le plus de passivité possible. Si ils venaient a vouloir changer le sens de la balance, il faudrait indéniablement en venir aux armes, et les Lunariens ne veulent pas voir plus de victimes qu’il n’y à actuellement.
- Par ailleurs, fit Bakan, le fait que l’univers tout entier vive dans la joie serait pratiquement aussi désastreux que de vivre dans le chaos totale.
Evan regarda maintenant le garçon les yeux grand ouverts. Depuis quand la paix pouvait être aussi horrible que le chaos ?
- Expliques toi s’il te plaît, parce que là je ne te suis pas.
- Je voudrais tout d’abord que tu me pardonne pour les propos que je vais employer, mais ils sont, je suis sur, les meilleurs qui conviennent pour te le faire comprendre. Lorsque tu a assisté a la destruction de ta famille, tu a ressentie a se moment là de la tristesse, et la tristesse est liée au Mal. Seul le Mal peut nous faire ressentir se genre de sentiments, et sans lui, qu’aurais-tu ressentit en cet instant ?... de la joie ? de la sérénité ?....je doute fort que se genre d’expressions soient appropriés lors de tel moments, tu ne crois pas ?
Evan resta sous le choc, mais la colère ne monta pas en lui, du moins pas assez pour qu’il puisse se jeter sur Bakan et se mette à le faire taire à coup de poings. Il avait été prévenue et s’était donc préparer a n’importe qu’elle réponses, mais celle-ci était bel et bien la dernière qu’il attendait de toutes. Néanmoins, il ne put admettre le contraire, exprimer de la joie quand des êtres proches disparaisse n’est pas vraiment digne de respect envers les morts. C’est pourquoi la théorie que son esprit émie, lui donna un frisson qui lui parcourue tout le corps : que se soit le Bien ou le Mal, les hommes ne peuvent jamais choisir l’un des deux sans entraîner de graves conséquences qui nuiraient a leur entourage, il sont voués a partager leur âme en deux afin de préserver l’équilibre de leur existence. Sans quoi la perte de l’humanité serait instantanée.
Silius comprit a se moment que l’esprit d’Evan sombrait dans la peine et le tourment, il apposa une main chaleureuse sur l’épaule du garçon, le faisant sortir des ténèbres dans lesquels il s’enfonçait.
Il crut bon de lui déclarer enfin le plan que lui et Bakan avait mis au point pendant son sommeille. Sommeille que le garçon avait feint.
- Dit mois Evan, que dirais-tu de devenir mon neveu ?
Le garçon fut de nouveau perplexe, et le regard qu’il posa sur Silius donnait l’impression que ces yeux allaient sortirent de leur orbites
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