Vacances à la mer-Partie 1-Les voootes !

En revenant de vancances, Kyôko eu la joie de découvrir...qu'elle avait des amis ! Magnifique ! De nouveaux messages ! Non, en fait, c'était juste les participations au concours >.> C'est pas grave, ça lui a fait de la lecture ^^

Trêve de bavardages, voilà les 4 textes que j'ai reçu (enfin, j'en ai reçu que 3, le quatrième, c'est le mien Razz

).
Les textes sont anonymés (failli mettre 2 "n" XD) pour ne pas influencer vos votes Exclamation

Texte 1

Citation :: Intro :

Je m'ennuyais ferme en ce début de mois d'août, le soleil était fort, assez pour bronzer trop peu pour attraper un coup de soleil. Je me nome Teana, ça se prononce Tina, c’est un nom anglais, je viens d’Amérique. J’ai 17ans et j’adore les fruits de mer, sans parler des dauphins. J’aimerais en revoir un jour…

Chapitre un: La quête.

Nous sommes le mardi de la premier semaine d’août, il est à peu près 17 heures et le soleil se couche. Je suis actuellement en promenade sur la plage, à chercher des coquillages, m’ennuyant trop chez moi pour y rester. J’habite en région parisienne, d’habitude, mais là, nous sommes en vacances jusqu’à la fin de ce mois. Nous allons là bas tous les ans, près de la mer et tous les jours de cette période, j’ère sur cette plage, espérant y trouver un quelconque signe de la réalisation de mon rêve, vivre avec les dauphins. Onze ans avant aujourd’hui, j’ai vu des dauphins, personne ne veut me croire, mais je n’aurais pas survécu sans eux…
C’était au mois d’août, je ne sais plus quand exactement, mais c’était vers la fin de l’après midi. J’étais partie loin des rives, la mer était calme et j’étais une très bonne nageuse… Mais la mer peut changer d’humeur d’un instant à l’autre et c’est à ce moment là que j’ai commencé à couler sous les poids des géantes vagues… Il fallait que je sois là quand les plages connurent des vagues records… Autant dire que je n’avais aucunes chances de m’en sortirent, surtout que je n’avais que six ans. C’est près de la fin, alors que j’abandonnais ma lutte, qu’une bande de dauphins dont l’un deux portait une balafre sur l’œil et semblait être le leader vinrent me sauver de cette mort imminente, luttant contre la puissance du dieu des mers, ou plutôt, nageant avec sa bénédiction car ils semblaient n’avoir aucun mal à me ramener sur la place. Je me suis ensuite évanouis réveillé dans un lit d’hôpital, j’avais attrapé une petite maladie que les dauphins peuvent transmettre aux humains, rien de grave… Malgré tout, personne ne veut me croire, personne ne veut admettre la présence de dauphin ici, sur cette plage… Cela remettrait en cause un siècle de science dans ce domaine d’après les gens concernés… Depuis lors, j’ai étudié pour pouvoir devenir scientifique dans ce domaine, mais pour le moment je n’ai pas encore finis mes études au lycée… Pendant les vacances, nous retournions toujours près de cette plage mes parents et moi, sur ma demande. Je voudrais tellement les revoir, ces dauphins, ce dauphin balafré, pour le remercier et devenir son amie… Mais je ne parviens pas à le retrouver, que fait-il? Est-il toujours en vie? Là sont mes questions…
Il est 18heures, ma recherche m’a fait trouver quelques coquillages, un couteau suisse et quelques billets et pièces de monnaie. Après ça, j’ose me rendre chez le marchant de glace pour dépenser cet argent qui ne m’appartient même pas. Ensuite, je me rends sur cette plage, de nouveau, pour manger ma glace, en pensant au repas que je ne mangerais sûrement pas, car mon appétit étant petit et toujours détruit par ces sucreries que je m’achète toujours avant les repas… je suis fille unique, mes parents cèdent à tous mes caprices et m’offrent tout ce que je veux… mais ils ne me croient pas quand je leur dis que j’ai vu ces dauphins… Alors je profite d’eux par vengeance. Je m’apprête à partir mais c’est à ce moment là que je me rends compte que quelque chose au loin me regarde, un garçon? Dans l’eau? Je me lève pour le saluer mais il disparaît dans l’eau. Je soupire et me dis que ce n’était que mon imagination et c’est alors que mon cœur bascule… un dauphin saute en dehors de l’eau et m’offre un spectacle. Je le regarde d’abord, n’en croyant pas mes yeux puis, hystérique je regarde autour, essayant de voir quelqu’un pour avoir un témoin à ma vision. Personne… A croire que ce spectacle n’était que pour moi?… Et si c’était le cas? Après quelques minutes, le dauphins ne remonte pas à la surface… Triste et commençant à me croire folle, je me rassis et posa ma tête entre mes mains. Une autre main se posa sur mon épaule, c’était le garçon. Il a un bandage sur l’un de ses yeux et une cicatrice qui en dépasse légèrement. Il me regarde d’un air sérieux, légèrement effrayant. Je lui demande ce qu’il veut et il me sourit d’un air péteux, un garçon du coin sûrement. Il me dit qu’il veut nager avec moi car je suis l’élue. Je lui avoue que je ne comprends rien de ce qu’il me dit. Il se place devant moi et me regarde de très près, tellement que j’en rougis et le gifle, assez fortement avant de détourner la tête et de crier « pervers ! ». Le garçon baisse la tête, je dois l’avoir blessé, je ne le voulais pas, c’était une réaction automatique. Il se met alors à rire, je me vexe légèrement, gonflant les joues pour le montrer et lui disant que ce n’était qu’un gamin immature. Il pose sa main sur ma tête, je le regarde d’un air interrogateur, que me veut-il à la fin? Il me souri et se dirige vers la plage. Il me hurle qu’il veut nager avec la princesse des mers, mais qu’il est encore trop tôt, il faut attendre que j’ai 18ans… Je les ai demain, pourquoi ai-je l’impression qu’il le sait? et comment le saurait-il? Le garçon disparu dans l’eau, laissant à nouveau un dauphin, sorti sans doute de mon imagination me dire au revoir avec des figures toutes aussi belles les unes que les autres… Mais attendez, le garçon disparaît et un dauphin apparaît… le dauphin disparaît et le garçon réapparaît..; et maintenant, le garçon disparaît une nouvelle fois pour laisser le dauphin réapparaître … Ne serrait-il pas le même être?… Il est 19h, déjà, une injure à propos du temps qui passe trop vite et me voilà partie vers la maison louée par mes parents…

Texte 2

Citation :: J’observais les empreintes laissées dans le sable mouillés. Il y a quelques mois, ces empreintes auraient pu être les miennes, les nôtres. Mais aujourd’hui, c’était seul que je me promenais sur cette plage. Revenir dans ce lieu si mystérieux, qui m’avait tant apporté l’année précédente, avait fait rejaillir de nombreux souvenir en moi. Nous avions vécu notre amour ici, et je sentais de nouveau cette passion m’envahir. Je ne passais une journée sans penser à lui. Ici tout me paraissait tellement réel. Même son petit parfum sucré, j’arrivais à le retrouver ici. Ses bras, je les sentais encore contre moi et ses lèvres n’avaient jamais quitté ma bouche. Seul mon cœur était touché, percé à vie. Son rire discret, sa voix mielleuse, je l’entendais toujours au creux de mon oreille, me soufflant de quelques gentillesses ...

C’était un samedi, précisément le samedi 14 juillet 2007, que nous nous sommes rencontrés sur les plages Normandes. Depuis mes 5 ans, je passais chaque été ici, à Honfleur. Mais arrivée à l’adolescence, je n’arrivais plus à trouver en Honfleur ce côté si charmant et attrayant qui me plaisait tant à l’époque. Je m’isolais souvent sur la plage d’Honfleur, le seul endroit qui réussissait encore à me séduire, surement par ce côté si mystérieux qui l’envahissait.
Ce jour-là, le ciel était gris, et le vent soufflait par rafale. La pluie, le vent, ça ne m’avais jamais vraiment dérangé. J’étais habituée au mauvais temps, et une pluie me faisait plus de bien qu’un beau soleil. Par ce temps-là, les touristes privilégiaient les terrasses abritées, et la plage était plus tranquille. Un couple, avec leur nouveau né dans les bras, profitait du paysage. Et au loin, dans la mer agitait, un groupe de jeune se baignait. La mer était agitée, et se baigner par un temps pareil n’était pas très prudent. Mais je préférai profiter du paysage plutôt que de m’inquiéter pour ses jeunes. Moi aussi je les avais vécus ces moments de folie, d’allégresse : il m’était souvent arrivé de sortir lors de tempête, avec mon père, et de surfer sur les vagues. Nous jouions pendant des heures, portés au rythme des vagues. Mais le divorce de mes parents, alors que je n’avais que 10 ans, me précipita dans cet état de solitude et de tristesse que je revis aujourd’hui.
De grosses gouttes commencèrent à tomber. La famille battit en retraite tout de suite, protégeant leur tendre petit de la pluie, et les jeunes sortirent de l’eau en courant vers leur serviette. C’était tout à fait le genre de jeune à venir ici, à Honfleur, pour faire la fête et s’amuser, et non pour profiter des ballades, et du cadre fantastique qu’offre la Normandie. Ne prenant même pas le temps de se rhabiller, ils partirent, leur affaire sous le bras, en quête d’un abris le temps de l’averse. Un des garçons, en passant à côté de moi, me regarda bizarrement. Sûrement devait-il se demander ce qu’une jeune fille comme moi faisait ici, à rester sous la pluie, seule. Mais il ne prit pas le temps de s’attarder plus sur moi, et parti en compagnie de ses amis. Et comme à mon habitude, j’errais seule sur la plage. Un seul regard échangé avec cet inconnu m’avait suffit. Chacun de ses traits, son sourire, son regard insistant, tout était resté gravé en moi. Je n’étais pas du genre à m’attarder autant que ça sur une personne, mais je ne saurais expliquer pourquoi, ce jeune homme inondait désormais mes pensés. La pluie cessa enfin, et ce n’est qu’à ce moment que je décidai de rentrer chez moi. Sur le chemin du retour, je recroisai cette bande de jeune, et le garçon qui avait occupé mon esprit durant cette averse me regarda avec encore plus d’insistance que la première fois. Même lorsque je les eus dépassés, je le sentais me suivre du regard. Et ce n’est que lorsque l’un de ces copains le rappela, qu’il se détourna, à contre cœur.
Le lendemain, le même rituel s’imposa à moi : en début d’après midi, je me rendis à la plage, m’allongeai sur le sable, et laissa vagabonder mes pensés. Je revis les mêmes adolescents que la veille, toujours en train de jacasser et parler fort. Ma tranquillité était dérangée, mais bizarrement, je me surpris à éprouver du plaisir d’entendre leur voix. Quelle pouvait être la sienne ? Grave ou plus douce ? Etait-il encore dans l’âge où la voix tangue entre celle de l’homme et celle de l’adolescent ?
Cette rencontre dura pendant 5 jours, sans qu’aucun de nous ne se décida à aller vers l’autre. Il n’y avait entre nous que de simple échange de regards, et parfois de timide sourire illuminait son visage. J’attendais désormais ma promenade sur la plage avec impatience. C’était comme si nous communiquions secrètement, par de simple coup d’œil discret.
Le 6 jours de notre rencontre, il parlait avec ses amis d’une fête organisée sur la plage le soir-même. J’arrivais maintenant à isoler sa voix de celle du reste du groupe : un voix douce, presque comme un murmure. Son rire était comme une douce chanson pour moi. Allongée sur le sable, il me berçait et m’emplissait d’une joie que je ne saurai expliquer. Intérieurement, je me sentais si proche de lui, comme si je riais avec lui. Un visage se dessinait tout à coup parmi les nuages. Je me redressai et lui fis face. C’était la première fois que je me trouvais si proche de lui. Je ne pouvais détacher mon regard de ses yeux si sombres.

Autres textes dans le post suivant (message trop long sinon ^^)

Edit : personne n'avait remarqué la faute de frappe dans le titre on dirait... je change discrètement ^^'

Texte 3

Citation :: Je m'ennuyais ferme en ce début de moi d'août, seule, en ce lieu isolé. Enfin seule, pas vraiment ; presque toute ma famille était là : ma mère s'activant dans la maison à je-ne-sais-quoi; mon père, plongé dans des manuels dont il ne comprenait rien; ma petite sœur criant à qui veut l'entendre; ma grand-mère affairée aux fourneaux; mon grand-père ronchonnant; ma tante s'émerveillant sur tout et n'importe quoi; mon oncle en grande explication sur son dernier boulot; mon grand cousin scotché à sa nouvelle copine; mon petit cousin courant partout, surtout dans les pieds…
En fait, j'aurais presque préféré être seule. Ne pas devoir supporter leurs jeux, leurs rires, leurs discussions interminables, leurs engueulades, leur joie d'être dans ce "petit coin de paradis" comme ils aimaient appeler notre maison en bord de mer. Si c'était ça le paradis, non merci !
Plutôt qu'à un paradis, je trouvais que ce lieu ressemblait à un désert. Car à part nous, personne à plusieurs kilomètres à la ronde. Il y avait quelques années encore, une famille venait comme nous passer l'été dans une maison plus loin sur la plage. Mais depuis maintenant trois ans, personne. Ils ne revinrent jamais. Ils avaient fuis notre famille encombrante. Ils avaient eu raison: à leur place, j'aurais fait de même !
Néanmoins, j'aurais aimé avoir des amis de mon âge dans les environs pour passer du bon temps. Les pâtés de sable avec les petits, ça allait un moment ! Quand à aller avec mon cousin et la blondasse avec qui il s'était entiché, ce n'était pas la peine. Aucun doute que je serais de trop.
Je regardai l'écran de mon portable machinalement. Pas de réseau, comme d'habitude. Qu'allais-je croire là ? Le réseau téléphonique de France est couvert à 98%. Evidemment, il a fallu que "le Désert" fasse partit des 2% restants…
Dépitée et fuyant l'agitation, j'avais fini par me retrouver sur la plage. J'avais ôté mes sandales un peu plus tôt, les laissant dans le sable blanc. Qui irait les voler de toute façon ? Je marchais donc, pieds nus, repensant aux derniers jours de cours un mois plus tôt et à la rentrée qui approchait. Remettant une mèche de cheveux derrière mon oreille, je repérai des galets plats, idéaux pour faire des ricochets. Le premier coula bruyamment dans l'eau salée. Le deuxième lancer fut beaucoup mieux : un, deux, trois rebonds ! Je souris en le voyant disparaître enfin et m'apprêtai à recommencer quand un reflet étrange retint mon attention.
Ce n’était pas le genre de reflet causé par les vagues. Pourtant, avec seulement la mer devant moi, je voyais mal de quoi il pouvait s’agir d’autre. Je fus de nouveau aveuglée par un point lumineux que j’arrivai cette fois à mieux localiser. Une forme flottait à la surface des flots, ballotée de tous côtés, ses signaux ressemblants à un SOS.
Sans plus hésiter, j’avançai dans l’eau froide et parvint à hauteur… d’une bouteille ! Une bouteille en verre transparente de la forme de celle que j’empoigne tous les matins pour me servir un verre de jus de pomme. Une bouteille qu’un plaisancier avait dû jeter sans scrupules dans la Grande Bleue, comme toutes ces cannettes, cartons et autres déchets que l’on retrouve régulièrement sur la plage.
Je décidai de la prendre avec moi pour la jeter dans une poubelle, un peu déçue. Mais qu’avais-je espéré ? Découvrir un objet mystérieux ? Un vestige d’un bateau de pirates ? Décidemment, je lisais trop de romans d’aventure ! Et pourquoi pas un lettre d’un naufragé de l’autre bout du monde, qui, dans un dernier espoir, lance une bouteille à la mer tant que j’y étais !
Je stoppai net, à mi-chemin entre la mer et la poubelle, des gouttelettes d’eau salée dévalant mes jambes, mes bras le long du corps. Et une bouteille tout juste repêchée dans la main. Après tout… pourquoi pas ?
Tout en me disant que j’étais complètement idiote, je levai l’objet de ma pêche à hauteur des yeux.

-Incroyable, soufflais-je

N’ayant même pas pris la peine de regarder le fond de la bouteille tout à l’heure, je n’avais pas remarqué la feuille de papier blanc qui y était roulée.

-Incroyable, répétais-je

Le cri d’une mouette me fit reprendre mes idées. Bien, j’avais trouvé une bouteille dans la mer. Dans cette bouteille, un papier. Pour récupérer ce papier, c’était simple, il suffisait d’ouvrir la bouteille.
Plus simple à dire qu’à faire ! Le bouchon était solidement vissé à son support et ne voulait pas céder. Après plusieurs essais infructueux, je voulu abandonner, mes paumes de mains rouges et douloureuses. J’optai pour la manière forte.
D’un pas déterminé, je me dirigeai vers un rocher dont le sommet fendait le sable puis, tenant fermement le goulot de la bouteille dans mes deux mains, je les levai au dessus de ma tête et-CRAC !
Là, juste derrière la petite dune près de laquelle je me tenais, une branche venait de craquer. Puis je crus distinguer des pas. Mince ! Quelqu'un vient !

Texte 4

Citation :: J’observais des empreintes laissées dans le sable mouillé, celles-ci s’arrêtaient définitivement face à la mer. Y avait-il une autre personne qui était venue avant moi pour verser des larmes de désespoir dans cette eau limpide ? Je m’abaissai et caressai la surface de l’eau du bout des doigts. J’y aperçus mon reflet et me fixai un long moment. L’eau reflétait mon visage luisant de larmes… Je continuai à me fixer : je n’avais rien à envier aux filles de mon âge au niveau de mon corps : j’étais grande et mince avec une poitrine raisonnable. Mes cheveux étaient d’un roux flamboyant, autant dire oranges… Je les avais récemment coupé pour me faire une courte coupe au carré. Quant à mes yeux, ils étaient bruns clairs, presque transparents… L’eau me chatouillait les pieds, elle venait et repartait aussitôt : comme les gens autour de moi, ils finissent tous par me laisser… mais contrairement à l’eau de la mer, ils ne me reviennent jamais. Je me relevai et regardai de nouveau les pas sur le sable. Je me demandais toujours comment il était possible que les traces s’arrêtent face à la mer et qu’il n’y ait aucune autre empreinte qui indique le retour de quelqu’un. Ce n’étais pas impossible que quelqu’un soit allé sur la plage pour nager et qu’il soit revenu sur la terre ferme à un autre endroit. Pourquoi est-ce que je me prenais la tête comme ça ? Et pourquoi la personne ne se serait-elle pas noyée par exemple ? Je me relevai vivement et regardai l’horizon : c’était la pleine lune. J’adorais regarder la pleine lune, ça m’apaisais… Je me sentais mieux à présent : je pouvais rentrer pour affronter ma grand-mère. Elle n’avait sans doute pas apprécié que je m’en aille en claquant la porte. Je me retournai et traversai la plage pour me précipiter à la chambre d’hôtel que moi et ma grand-mère avions louée. Je frappai à la porte en toute connaissance de ce qui allait m’arriver : une interminable leçon de morale. La voix chevrotante de ma grand-mère me fit sursauter.
J’imagine que c’est toi, Aizen. Entre donc...
Le ton de ma grand-mère n’était pas du tout agressif. C’était vraiment très louche. Je déglutis difficilement. Etait-elle encore plus en colère que je ne le pensais ? Je serrai mon poing et poussai sur la porte déverrouillée. Ma grand-mère était assise sur son fauteuil en cuir noir et me lançait des regards mystérieux à travers les verres de ses lunettes. Je me sentis frémir. Espérons qu’elle ne me donne pas la fessée… Avec une bague à chaque doigt, ça fait vraiment souffrir. Je la saluai et lui présentai des excuses pour mon comportement.
Pourquoi tu t’énerves chaque fois que j’en parle ? me demanda-t-elle
C’est une question à laquelle je ne me plierai pas à répondre ! dis-je en recommençant déjà à m’énerver. Et pourquoi devrions-nous parler de ça ?! Ils ne font plus partie de mon existence depuis déjà bien longtemps !
Ils font partie de nos souvenirs, Aizen… dit-elle avec une voix légèrement tremblotante
Justement. Ils font partie de mon passé. Je refuse de regarder en arrière ! Si je regarde en arrière, ce que je veux oublier risque de me rattraper !
Ma grand-mère détourna la tête en guise de désaccord et elle chargea à nouveau.
Mais… Imagine que ta mère revienne.
Je me moque de savoir si elle va revenir ou pas ! Peut-être même qu’elle est morte et ça m’est égal !
Tu ne le penses pas.
Tu vois où ça mène de repenser au passé ? Mon père est décédé. Elle part en repensant aux souvenirs qu’elle a vécus avec lui au lieu de penser aux souvenirs qu’elle aurait pu vivre avec moi si elle était restée ! Moi, je pense comme ça ! Le passé, on ne peut pas le changer ! Il faut l’accepter. Point. Mais l’avenir… L’avenir, c’est tout ce qu’il me reste !
Cette fois-ci, ma grand-mère baissa la tête. Ça faisait presque dix ans qu’elle n’avait pas évoqué l’existence de mes parents. J’avais six ans la dernière fois qu’elle m’en a parlé et tout ce que j’ai trouvé à faire hier, comme aujourd’hui : c’est pleurer, comme si c’était la seule chose à pouvoir faire. Pourquoi elle tentait encore de me rappeler quelque chose qui n’existait plus ? C’était incompréhensible… De toute manière, je décidai que ce problème était clos. Je n’avais pas envie de me prendre la tête avec elle. Ces vacances à la mer étaient là pour enfin pouvoir me détendre. Je laissai ma grand-mère seule et je me rendis à la salle de bain pour me passer de l’eau sur le visage : mes yeux étaient rouges. Je fis ma toilette et décidai d’aller me coucher : j’étais épuisée. Une fois au lit, je m’endormis rapidement. Dans mon sommeil, des images se formèrent dans ma tête… Il faisait complètement noir... J’avais beau jeté des regards dans tous les sens, c’était exactement comme si j’avais un bandeau sur les yeux. Quand tout à coup, je sentis une présence derrière moi. Mon réflexe fut immédiatement d’employer la violence. Je giflai la personne peu diplomate. J’avais giflé un jeune garçon… Sa joue était maintenant toute rouge… Bien que nous fussions dans un rêve, je m’inclinai pour m’excuser. C’était étrange : j’avais mal à la main. Le jeune garçon me fixa longuement. L’atmosphère me semblait lourde mais il me sourit. Je me sentis rougir mais je secouai la tête avec l’impression d’être manipulée. Je le vis avancer vers moi, je le prévins en bégayant qu’il ne tente rien. Il attrapa ma taille et m’embrassa. Celui-ci se retira et me dit :
Attends-moi. J’arrive bientôt.
Après cette phrase : il disparut. Je me tins les lèvres. Ce baiser avait eu l’air si réel et il avait été si agréable... Mais il m’avait volé mon premier baiser.
Si je le revois… Je lui écrase la tête ! criai-je
Le lendemain, je me réveillai subitement. Il y avait quelqu’un qui s’acharnait sur la porte d’entrée. Qui ça pouvait être de si bon matin ? Je me dirigeai rapidement sur la porte, déjà préparée à crier sur celui qui m’avait réveillée de si bon matin mais je restai la bouche grande ouverte quand j’ouvris la porte à la volée : sur le seuil était présent un jeune garçon avec une joue enflée et un sourire irrésistible.

Que le meilleur gagne !

Nouveau Nombre de messages : 7 Age : 32 Date d'inscription : 27/07/2008

Raaah c'est trop dur de choisir entre les deux derniers.
Vraiment trop dur.
J'ai envie de connaitre la suite des deux,
ya trop de supsens !
Bon je vote pour la 3, mais franchement si j'avais pu voté deux fois,
ça aurait été pour la 4.
Vraiment très bien, vous avez du talent Wink

je vote la 3

N'aurais-tu pas oublié de cliquer là-haut pour comptabiliser ta voix ? Parce qu'il me semble qu'il y avait déjà 6 votants ^^

Je confirme, elle a pas voté XD

Y'a toujours l'égalité... comment je peux cloturer moi ? XD

Victoire égalitaire, la final, la final ! XD

Ya du nouveau Crying or Very sad

xD

Nouveau Nombre de messages : 7 Age : 32 Date d'inscription : 27/07/2008

Tiens c'est la 3 qui l'emporte maintenant ^^

Tadadadaaaaaaaam !

Les résultats, vous les attentiez tous, et ben les voilà (comment ça, enfin ? XD) !

Le texte vainqueur est... le texte 3, participation de Kyôko (c'est moaaa ! Nan, pas tapey, c'est bon, je me tais ><)

Ensuite, à égalité, les textes 1, écrit par Kiru Kyosuke et 2, écrit par Mephala.

Et pour finir, le texte 4, rédigé par Ji !

Un grand bravo à tous, c'était un régal de lire les textes et c'était bien dûr de choisir (tellement que j'ai préféré ne pas voter, surtout que je connaissais les auteurs. Bref, mesure de précaution, la prochaine fois, j'essayerai de ne pas faire attention à qui a écrit quoi) !
Un énorme merci à ceux qui ont, participé évidemment, mais aussi voté ! Car sans ces précieux votes, pas de concours possible !

Ceci est donc la fin de la première partie du concours. Lundi, je lancerai la 2ème partie. J'espère que vous serez encore plus nombreux à participer !
Et surtout, si vous vous voulez continuer votre texte de la partie 1, la section Bibliothèque est là pour vous ! Continuez à nous faire rêver !

Encore bravo !

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